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Aimer au de là d'un anatomie.

                               




"Un individu se sent normal jusqu'au moment où on lui met une étiquette sur ce qu'il ressent. "



       Aujourd'hui j’ai annoncé à mes amis les plus proches, que j’étais gay. Ils m’ont dit quoi selon vous ?
Ils étaient surpris, cela se voyait dans leurs regards. Ils m’ont répliqué : «  Attends tu aimes sucer ? » «Ça te fais quoi d’embrasser un mec? C’est différent d’une fille ? »
«  Si tu as un copain, qui fait la fille dans le couple ? » « Ce n’est pas répugnant de voir le corps d’un homme ? Je suis curieux c’est pour ça que je demande . « Tes fantasmes sont-ils les mêmes que les nôtres ? » «  Tu vas dans des bars gays ? ». «  Tu peux revenir en arrière ou c’est un choix définitif ? »
Je les ai regardé de manière incomprise. Je leur ai juste avouer que j’avais une attirance pour les hommes et ils ont pris cela comme si j’avais une maladie.


   On me traite différemment des autres pourtant je ne suis qu’un homme. Un être humain qui a choisi de sortir de la marge. Un homme qui a fait le choix d’aimer un semblable, un vrai semblable. Ceux qui se ressemble s’attirent. Cette phrase prend tout son sens avec moi. Oui j’en suis un. Je suis un homo, un gay, une tapette, une fille intérieur dans le corps d’un gars si vous voulez, je m’en fous.
J’ai un nom, un prénom, une ville, une famille, j’ai un corps, il y a juste mon orientation sexuelle qui change.

   Tout a commencé quand j’étais plus jeune. Je l’ai su inconsciemment, je ne me sentais pas comme les autres. C’est un peu jeune comme on dit, mais je connaissais mon corps.
Je regardais les garçons du coin de l’œil, je n’osais pas me rapprocher d’eux. Je restais avec les filles pour faire genre que j’étais « normal ». Cependant je ne m’intéressais pas à elles. Je trouvais ça un peu stupide de vouloir être avec quelqu’un qui était différent de nous, qui ne pouvait pas comprendre mon corps.
J’ai assumé totalement. J’ai tenu tête devant les remarques durant toute mon enfance. Je n’ai pas été mal quand j’ai été rejeté de ma différence. A quoi bon c’est la société qui ne m’accepte pas. Je dois m’y faire. Il faut rester fort dans toutes les circonstances de la vie.

   Arrivé au lycée, les remarques ont changé. Les mentalités ont évolués sur ce point là.
En positif ou en négatif ?
Ils pensaient que c’était un phénomène de mode. Que j’étais gay pour être populaire ou pour se rapprocher des filles indirectement. C’était stupide cependant, les autres garçons me détestaient du fait que pour eux si elles ont un ami gay c’est bien : on peut se changer devant lui, on peut le mettre sur la touche cela ne le briserai pas le cœur. 
Pourquoi cela serait un atout pour la popularité ?
« Mais mec c’est génial pour sortir du placard et t’assumer pleinement devant tout le monde » , voilà la phrase d’un mec qui pensait être gentil mais cela m’irritait et je lui ai répondu : «  C’est les autres qui doit assumer pleinement que nous ne sommes pas obligé d’aimer le sexe opposé. C’est possible aussi le cas avec le même sexe que soit. Merde quoi, c’est la vie, on ne choisi pas qui on aime. Notre corps est un mystère pour tout le monde et surtout pour nous-même. »

   J’avais la rage en moi, je ne comprenais pas la mentalité de la société et aussi par celle qui ont été transmises par leur parents.
Que viennent faire les parents et la société là dedans alors que je suis dans un bahut ? Parce que tout commence avec eux.
J’espère ne pas être le seul constater que la société nous donne,de manière général,le comportement que nous devons suivre.

   Depuis tout petit, si tu es une fille tu joues à la Barbie avec Ken , vous faite des bisous et tout le trala et les garçons c’était les voitures, les jeux de construction.

  Puis vient aussi les images clichés dans la télévision avec les scènes de mariages entre « homme et femme » «  vous êtes mari et femme »

 Ça c’était dans les magasins et dans les publicités et les films mais rien qu’au collège les choses sont flagrantes. 

  Quand on est aux alentours de la 4éme et de 3 éme, nous avons un cours de biologie des cours sur la reproduction sexuelle où on nous apprend comment cela se passe entre « une fille et un garçon ». Remarque, on ne dit pas comment ça se passe entre « deux filles et deux garçons ? . C’est comme si ce n’était pas humain , c’était bizarre d’imaginer ça : Comment on peut le faire si les deux personnes ont le même sexe ? Y-a-t-il pénétration ?
Puis il y a aussi quand tu es dans l’âge du lycée et que tes parents te disent si tu es une fille «  Il serait temps que tu ramènes un COPAIN et non une COPINE » et vice versa pour les garçons.

  Une fois, je me souviendrai assez longtemps, c’est qu’on m’a dit: « Si tu es gay, tu dois avoir une tonne de tee-shirt rose alors. » Je n’ai pas compris pourquoi il me disait ça alors je lui ai demandé et il m’a répondu : « Ben tu es un homosexuel mais enfin pour nous tu es plus une tapette, et une tapette ben elles portent du rose car c’est une couleur pour les filles ».
Cela m’horripilait du plus au point. J’étais entré dans un état de colère du fait que personne ne nous comprenne et qui nous trouvait différent. On aime juste nos semblables, il y a un mal à ça ?

  Je ne pense pas. On ne ne fait de mal à personne , on en fait qu’aimer comme tout le monde.
Aimer c’est universel ce qui signifie qu’ on peut aimer quelqu'un du même sexe que nous, logiquement.
De plus, nous devons faire barrage avec ce corps et avec ce sexe, car ce n’est qu’une chose sur nous. Certes c’est la première chose que nous voyons mais en vrai est ce qu’on aime un corps ou la personne à l’intérieur ?
Ce corps qui finira a vieillir un jour, à se flétrir et pour finir à se désintégrer en poussière.

   
Mais au fond nous sommes plus qu’un corps, nous sommes une personne avant tout.
Nous sommes une accumulation de personnalités, de défauts et de qualités.
Je vais vous dire quelque chose qui n’est pas joyeux mais bon assez vrai : quand une personne meurt et que nous sommes en deuil, on se souvient que l’individu était gentil(le), méchant(e), diva etc …
Bref, on se souvient surtout de la personne intérieur tel qu’elle était et non avec son enveloppe corporel.
Certes il y a un minime intérêt au corps , comme on peut voir avec des expressions du style : «  j’aime ces yeux », « il a de jolis fesses » mais ce n’est pas le plus important en vrai nous devons voir au de là de ce que nous percevons.

   Il faut enlever ces étiquettes qu’on nous donne indirectement. Il faut s’assumer comme on est. On a qu’une vie, qu’un corps, malheureusement on doit vivre avec autrui. Libre à nous de décider si on les laisse nous influencer ou si c’est nous qui décidons de ce que nous voulons être.

L’amour a sa place partout même dans les relations avec des personnes du même sexe. L’amour n’a pas de limite alors laisser nous être heureux et aimer comme tout le monde.
Ce n’est qu’une question d’acceptation dans une société aux mœurs difficiles. Espérons que le monde changera véritablement, ainsi que par la suite, nous cesserons de regarder de travers ou de faire un scandale quand nous voyons deux filles s’embrasser ou deux garçons se tenir la main.

- By Yma.

Commentaires

  1. que dire, toujours autant talentueuse u*u x3 ce que tu dis là est véridique, cependant fais attention à tes fautes cocotte ^^ gros bisous je t'adore <3

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    1. Merci de toujours me soutenir. Si je suis la c'est grâce à toi. Je prendrai un temps pour corriger🤗🤗❤

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