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Affichage des articles du août, 2018

Le point virgule de toute existence.

"Nous aimons autrui comme nous le détestons. Nous ne savons jamais vraiment quoi ressentir en sa présence, car nous en sommes un nous même. Alors le paradoxe sentimental naît. " Image par  Gerd Altmann  de  Pixabay   Je ne me sens pas bien en étant seule   Je ne me sens pas bien en compagnie. Mon cœur connaît des frisotis   D'angoisse, il ne sait plus où se mettre. Doit il aller vers les autres ?   Est ce mieux de rester seul ?   Il est comme une pièce de monnaie   Pile: communauté . Face : à  moi-même. Alors de temps en temps je joue. Je dis à mon coeur pile ou face ? Il me dit PILE   Et il se produit quelque chose   Je suis comme attiré vers les gens.   Ils me semblent vitaux   Comme s'ils étaient les seuls   À comprendre mes mots.   Je me jette dans la geule du loup En étant un petit mouton. Qui parle et parle en boucle   Et rembobine sans cesse  

Procédure de l'esprit en veille à tout délice de la vie.

"Il y a des moments comme cela, où le noir semble réconfortant.  On en oublie qu'il signifie si souvent la mort et le désespoir.  Il semble nous comprendre. On l'adapte et petit à petit on ne fait qu'un avec lui.  Il dissout nos rêves, brûle nos bonheurs.  Il met un filtre à tout ce qui est beau et bien. " Image par  Лечение Наркомании  de  Pixabay   Nous nous croyons fort dans toutes les circonstances de la vie, mais c’est faux. Nous sommes des êtres faibles même si nous nous le cachons derrière nos carapaces. Nos armures de brutes et nos sourires de confiance. «  Souris à la vie et elle te le rendra ». Mon cul, la plupart du temps, ce rictus est plutôt quelque chose qui signifie :  «  Je vais bien, ne vous en faites pas pour moi. Continuez votre vie en attendant que je finisse la mienne. » Ce sont des sourires à double sens. Des alarmes que nous ne percevons pas car le message n’est pas clair. La personne sourit pour ne pas

De l'infiniment grand à l'infiniment petit.

  "On aura beau courir contre le temps, on ne gagnera pas. Il nous rappellera tôt ou tard, que nous ne sommes qu'un tas de poussière qui est mouler  dans un corps. " Image par  Myriam Zilles  de  Pixabay   Le temps passe  Il ne s'en lasse  Pas de laisser des traces. Mais ne repasse  Pas mon visage.  Il le laisse  Pourrir sur une caisse  Être sa victime. Rien qu'un accessoire du règlement  De la vie, un corpus  de mémoire,  Qui réside dans un arrosoir.   Il veut qu'on se rappelle  De lui et il nous marque.  De rides et il  nous équipe de pelles. Indirectement il nous embarque ... Avec la peur de l'oubli, L'angoisse que la fin de la vie  Se rapproche à petit feu, Puis à grand feu. Le feu passe du orange Au rouge.   Il nous rappelle que notre corps  Au fur et à mesure s'apprête à redevenir  Un tas de cendres. Qu'il

Fiction : En eaux troubles.

"Le suicide, c'est l'ultime expression de la liberté.De savoir que l'on peut choisir sa mort, ça aide à vivre." Guy BEDOS. Emilie DIJOUX prise par Thierry NIKOLAEFF Instagram: @emilie.dijoux07 et @terydiving.  Je m’endormais dans la nuit noire en ayant l’impression de me trouver dans mes pensées. Toutes les questions existentielles venaient frappées à ma porte afin de ne pas laisser ma conscience tranquille. Pourquoi suis -je en vie ? Si je n’existais plus, est ce que j’allais manquer à quelqu’un ? Suis-je indispensable à cette existence ? Comment est- elle la vie là-bas ? Vais- je devoir être jugé au purgatoire ? Est-ce qu’au dernier moment on va me juger ? Direction paradis ou bien enfer ? C’était ma routine nocturne. Celle d’une personne qui veut juste accélérer le temps, pour en finir avec cette misérable vie. Nous avons une date de vie, mais pas une date de mort. Nous avons deux choix pour la définir soit nous la laissons hors