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Affichage des articles du juillet, 2018

Ticket d'entrée.

"Tout n'est qu'apparence, non? " - Alberto GIACOMETTI. Image par  Omni Matryx  de  Pixabay   On nous note de 1 à 10, Accepter ou refuser Comme un paiement bancaire … A la norme ou à la marge De la société Monnaie d’entrée, ton apparence. On te fait un arrêt sur image On te zoom sur tous les points, On t’analyse dans les moindres détails C’est la seconde nature d’autrui, juger. Déstabiliser, si on nous aime pas comme nous sommes Alors on devient quelqu’un d’autre Pour autrui, au détriment de nous. Nous achetons pour notre deuxième identité, Mais nous oublions qu’on nous vendons un peu Beaucoup, énormément de nous «  On n’a rien sans rien » Nous créons notre laissé-passé Vers le présent et la réussite du futur, Apparence qui nous définit, à changer, Désormais notre essence est au pied du mur. Société d’apparence, Met notre estime en carence. Nous doutons de nous, nous pleurons

100 grammes de jugements, 500 grammes de rejets. Recette parfaite de la société.

"C'est comme-ci le corps gros n'avait pas droit de cité. " Eva-Perez Bello, dans La Libération.  Photo d'Amandine. Son instagramm : @_.fat_a_lity._ Je ne sais pas si je sus la seule à avoir cette sensation de prendre de la place. D’être de trop dans l’existence. Ce sentiment que mon corps n’est pas comme les autres et que je n’ai pas les mêmes droits cependant cela permet aux autres de me juger. De me regarder de haut et de m’insulter de grosse, d’obèse, de tas de gras, de donuts et j’en passe. Le monde dans lequel nous vivons et affreusement mal fait. En effet, du fait que nous pensons qu’une femme est attirante quand elle a une certaine morphologie mais dés qu’elle a des kilos en trop elle ne sert plus à rien, presque. C’est la télévision qui forge notre mental sur ce critère destiné aux femmes, et elle engendre ainsi une vague de grossophobie . C’est peut être un petit mot de douze lettres mais il représente tellement pour les personnes comme

Soleil, compagnon de la guerre.

Image par  mohamed Hassan  de  Pixabay   Le casque à la main, Je me préparais pour le lendemain. Je rassemblais tout le courage, J’ouvrais grand la cage Je laissais ce sentiment m’envahir, M’embraser. Je me levais Et à petit pas Je m’entretenais  avec le soleil Et c’était une merveille. Il me donnait espoir Ainsi que toute la force Dont mon écorce Mon moi intérieur Avait besoin pour affronter mes peurs. Celle de déshonorer D’être rejeté de mon pays De ne plus être reconnu Et qu’on ne supporte plus ma vue. Mais en même temps, Ce soleil m’alimentait en liberté, La victoire pourrait m’apporter la paix Intérieure, cela sera une bataille qui finira Sans que je sois touché par le choléra Cette flamme en moi mettait à la corbeille Toutes mes terreurs, et ne laisser Que des merveilles. - By Yma.

La valse des fleurs.

"La vie ne connait pas de malheur, en compagnie des fleurs. " La vie est faite  De personnes  Et de fleurs  De diverses variétés C'est ce qui en fait sa beauté.  La vies en est parsemée  En toutes saisons Et toutes circonstances  Les fleurs ont son importance.  La vie est belle  Et sans elles,  Elle n'aurait pas toute son essence  Le langage des fleurs est sa semence.  - By Yma.

Fiction : Double face.

"La société de consommation à privilégier  l'avoir au détriment de l'être." -Jacques DELORS.     Je suis bercée dans mes rêves jusqu'à ce que mon réveil me sorte de mon onirisme. Je gémis de colère car je ne voulais pas sortir de mon lit. Je me sentais bien moi là, mais je devais me confronter à la réalité. Je m’extirpais finalement de mon habitacle et regardais la baie vitrée de mon appartement. Il faisait à peine jour, comme chaque fois que je revenais à la vie par le réveil. J’observais Paris, de mon beau point de vue et profitais de ce sentiment de supériorité. J’avais l’impression que cette ville lumière m’appartenait.  Pourtant avec le physique que j’avais, cela ne semblait pas adéquat. Mais comme on dit entre le moment où on se réveille et on sort de chez soi il y a comme une transformation . Ce mot est assez faible pour moi, je dirais plutôt une deuxième identité .    Je me lève afin de me diriger vers la cuisine. Je sors donc

Autrui en pixel.

   La réalité. Le monde réel dans lequel nous vivons. Avez-vous déjà eu l’impression qu’il nous échappe ? Qu’il perd de sa valeur au point de ne plus être ce qu’il est mais qu’on le cramponne à une idée, à une étiquette. Et pourtant actuellement il nous ai hors de portée avec l’arrivée des nouvelles technologies. Nous ne regardons plus le monde de la même façon. Nos yeux semblent différents, abîmés et affectés par quelque chose de mal.Le virtuel, voilà ce qui est changeant, différent, révolutionnaire dans le regard humain. Les pupilles deviennent comme des pixels.     La confiance prend une nouvelle tournure également dans cette plate forme qui semble être comme un jeu. Pouvons nous faire confiance à un écran ? La personne derrière ce filtre noir est-elle ce qu’elle prétend ? La relation que nous avons avec autrui par ce biais est-elle vraie, voire réel ? Le réel a-t-il une place dans le virtuel ? Il peut y avoir un lien oui, car d’une certaine manière le virtuel défo

Cœur planétaire en confusion...

Image de Marion: Son instagram: @marionsurya Mon cœur est froid  Lugubre et sinistre Son soleil est lunaire. Sur la planète de saturne Il connaît un drôle de théorème... Il est dans une face de bipolarité Il aime tantôt mais sa surface instable Rempli de fissures et de gaz Ne le rassure pas et il a peur de détruire... Que tout espoir connaisse Une fuite de temps, Qu'il aille loin de son habitat Sur une autre planète Sur Uranus Et dans mon cœur sera banni la fête. Loin de tous les tracas Mon cœur est soumis à la gravité À l'existence de l'isolement Il encaisse l'impatience patience Du tempérament de la planète Sur laquelle il est le colocataire. Il espère avec persévérance Qu'un cœur puisse dépasser La barrière des anneaux. Et q u'il sème Le remède au système Pour reconfigurer les étoiles Et les espoirs sur sa planète Saturne, O ù même la journée il fait