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Le droit de vivre.


" Sèche tes larmes, je ne suis qu'une graine qui n'a pas pris racine" Cordon, Bigflo et Oli. 


Photo by pandannalmagen sur Pixabay.

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien depuis le temps. Personnellement, je suis en vacances et je profite pour me concentrer sur moi même et passer du bon en temps en famille. En tout cas j’espère que tout se passe bien de votre côté. Je voulais vous remercier de continuer de me lire et cela malgré mon irrégularité. Cela fait vraiment plaisir. Bonne lecture à vous et que du love !

Aujourd’hui, je voulais parler avec vous d’un sujet qui est d’assez d’actualité et surtout très important : l’avortement.

Pourquoi ce sujet ?
Premièrement, cela est un sujet sociétal qui est important et qui mérite qu’on en parle. Cela se connote au mouvement du féminisme notamment. Hormis cela, cela concerne la vie et le corps.
Deuxièmement, tout simplement par rapport à ce qui s’est passé aux États Unis il y a peu. Les femmes de certains états ne peuvent plus avoir le droit à l’avortement.

C’est bien beau de mentionner ce nom là, mais cela correspond à quoi ? Pour faire simple, l’avortement est une décision qui engendre une interruption de grossesse. De ce fait, on décide si quelqu’un continue de vivre ou pas. Je mentionne cela car c’est la raison première qui fait que l’avortement est mal perçu ( on le rattache à un crime)

Cela concerne qui ? Toutes les personnes qui peuvent créer la vie. Tout de même, cela peut englober également une personne tierce comme le conjoint ou la conjointe ( pour la décision). En revanche, c’est la personne qui héberge la vie naissante qui décide de ce qu’il en vient. Qui a la décision finale. Cela reste son corps.

Quand ? Il est recommandé d’effectuer l’opération dans les trois premiers mois de grossesse car il y a moins de risque pour l’enfant et pour la mère.

La question que tout le monde se pose c’est surtout pourquoi les personnes avortent ? Je pense qu’il y a plusieurs raisons.

Premièrement, cela peut tout simplement être d’ordre financière. La personne est dans une situation très délicate et ne se voit subvenir aux besoins de l’enfant. Ne se voit le porter à long terme et préfère donc interrompre le processus.

Deuxièmement, cela peut tout simplement être une grossesse imprévue qui pourrait mettre en péril un mode de vie. Je prends ici l’exemple d’un couple qui ont des enfants et que la femme tombe enceinte à un moment pas agréable pour la famille. Ils doivent trouver un autre travail ou encore déménager mais n’ont pas les moyens. Enfin cela peut être une situation similaire. De ce fait, l’avortement, peut être une solution. On peut voir cette situation dans une série netflix ( Working Mom).

Troisièmement, cela peut être ancrée dans une situation précise comme le viol. Pour rappel, le viol est une relation sexuelle non consentie. Une grossesse peut donc être le résultat de cet act abominable. Dans ce contexte, la victime peut tout simplement avorter. Ainsi, elle n’aura pas à porter à terme une grossesse non désirée et qui lui rappellerai cette intimité forcée. Un viol a d’autant plus d’impact physique que psychologique.

Quatrièmement, le non désir d’être mère. La personne peut donc tomber enceinte dans un moment inopportun. Cette situation n’est pas obligatoirement rattachée au viol. A ce moment là, elle se demande si elle veut le garder. Si elle se sent l’élever dans son ventre et plus tard. Elle fait une introspection et se demande si elle a l’instinct maternelle. Si elle veut aboutir à la grossesse. Je précise cela car on peut penser que la personne pourrait aboutir à la grossesse et opter pour une adoption classique ou sous X. Cependant, tout dépend de comment la personne se sent par rapport au rapport de la grossesse et la maternité. C’est son corps.

L’avortement est souvent mal vu. On pense que c’est un crime car on fait cesser de battre le cœur de quelqu’un qui n’a rien demandé et qui ne peut pas donner son avis. On pense que ces personnes sont des monstres car une vie c’est précieux. On peut aussi  penser que c’est un phénomène de mode. Enfin, on a beaucoup d’avis sur le sujet.

L’avortement, c’est en soit récent en France. En effet, c’est grâce à Simone Veil, le 17 Janvier 1975 que les françaises ont pu pouvoir faire des IVG ( interruption volontaire de grossesse). Donc avant cette date, les femmes ne pouvaient pas prendre cette décision. Elles subissaient des grossesses. Elles n’avaient pas leurs mots à dire sur leurs corps ( en mutation ici ). Elles ne peuvent pas parler de ce qu’elles désirent. Il n’est pas question d’aborder le «  désir d’être mère ». Les femmes n’avaient pas d’autres choix.

De plus, à l’époque, les femmes étaient beaucoup plus comme des réceptacles afin de fonder une famille. Elles n’étaient faite que pour procréer et ne pouvait pas dire non. L’arrivée de Simone Veil a changé la façon de voir le monde et surtout de considérer la femme. Elles ont pu s’exprimer et changer la vision de la femme et de la mère. C’était un grand pas.

L’avortement peut être vu comme quelque chose d’horrible mais c’est surtout le résultat d’un long chemin vers la liberté et la maîtrise qu’on les femmes sur leurs corps. C’est toute une histoire. C’est un droit. Certaines femmes, françaises notamment, peuvent avorter et c’est une solution et rassurant le fait que ça existe.
L’avortement c’est sociétal mais surtout cela concerne le corps et surtout celui de lamer sonne qui loge la vie en question. C’est son corps et son choix. On aura beau parler mais reste sa décision. Elle sait mieux que quiconque son corps.

L’avortement, c’est une décision qu’il ne faut pas prendre à la légère car il y a une vie en jeu. De plus, c’est quelque chose de très réfléchie. Cela laisse des séquelles tout de même. Cela concerne le désir d’être mère avant tout .

Voilà voilà , j’espère que petit texte vous aura plu. Si vous voulez en parler en privé ou en commentaire, vous êtes les bienvenu.e.s.
Si vous voulez partager, faites vous plaisir.


                                                                           - By YMA. 

Commentaires

  1. Certes, une femme a le droit de disposer de son corps. Cependant, toutes les femmes n'ont pas cette chance de procréer. Aussi, c'est mon point de vue avant d'avoir une relation intime avec son partenaire, il serait souhaitable d'en discuter. Si son partenaire ne souhaite pas donner suite à sa relation ou vouloir reconnaître sa paternité et assumer son rôle de père sachant que sa partenaire ne prend pas la pilule ou un autre moyen de contraception, il est de son devoir de mettre un préservatif et que sa partenaire se rend dans un centre de prévention pour obtenir une pilule du lendemain. Pourquoi attendre et devoir ensuite faire une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) pour la simple raison que Mme Simone Veil a décrété le 17 Janvier 1975.
    Je conçois que lors d'un viol, d'une malformation du foetus, ou un inceste une intervention de ce genre soit autorisée. Dans le cas contraire, c'est totalement inacceptable.
    Une IVG n'est pas sans risque et cela coûte cher à la société.

    Remarque que si les commérages au sein des foyers n'étaient pas un sujet de conversation pour les personnes nocives la question ne se poserait pas.
    Que si les parents prenaient le temps de discuter avec leurs enfants, ce genre de situation ne verrait pas le jour.
    Et, s'il existait des lieux où les femmes pouvaient poursuivre leurs grossesses et accoucher sous X sans avoir à se justifier et que pour adopter un enfant la loi était plus clémente tout serait parfait.
    Faire un enfant pour forcer la main à un homme est la pire des choses à faire.
    En 2022, être une femme ne signifie pas devenir maman.
    Une femme accomplie c'est plus que ça.
    Voilà ! Je ne sais pas si mon commentaire sera lu et approuvé.
    Nota Bene : Vu la panoplie de méthodes contraceptives, se retrouver dans une situation d'UVG, c'est aberrant.
    Signée une femme de 56 ans.
    Bonne lecture malgré tout

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    Réponses
    1. Bonjour, je viens de lire votre réponse. Je conçois qu'il est important et primordial de discuter avec son partenaire ( cela arrangerait beaucoup les choses) et que les parents doivent discuter avec leurs enfants car il y a un manque d'information sur les préventions sexuelle, je le consens bien. La pillule du lendemain n'est pas une contracpetion totalement sûre et le préservatif est certes plus efficace ( contre les MST notamment) mais en tant que trou déclaré durant l'acte cela devient problématique. J'ai mentionné la série Working Mom sur Netflix pour illustrer mon propos sans mentionner le personnage impliqué pour ne pas spoiler éventuellement. De plus, cet exemple est pour montrer qu'on en parle dans des séries ( ici pour adulte plus) mais aussi dans des séries davantage tourné vers un public jeune ( comme Sex Education). L'IVG est oui sans risque mais comme je l'ai précisé c'est une décision prise avec toutes les responsabilités que cela implique et tous les risques. En effet, ce n'est pas pris à la légère donc la personne impliquée doit en avoir conscience normalement ( pour savoir dans quoi elle s'embarque). De plus, je reste d'accord avec vous, une femme ne se résume aucunement, actuellement, d'être mère. C'est une belle avancée d'un point de vue sociétal, il n'y a plus autant de précision. Enfin, le chemin reste long pour la reconnaissance mais on ne peut pas nier le progrès effectué sur ce point. C'est pour cela que j'ai voulu faire cet article maintenant ( les événements aux Etats Unis) et surtout que les choses ont évolué la dessus. Je voulais mettre en avant que cela connote à une histoire surtout, celle des femmes ( le droit de disposer de son corps). Il est important de le rappeler. En plus, je parle beaucoup du rapport au corps dans mes articles et cela tombait sous le sens pour moi.
      Pour finir, je voulais vous remercier de m'avoir lu et oui le commentaire a été lu et approuvé ( malgré la réponse longue que j'ai donné).
      Bonne réception, Yma.22 ans

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