Je dédicace ce texte à mon amie Leslie qui est importante à mes yeux , avec qui j'ai passé de bons moments. Elle adore les livres d'amour et tout ce qui touche à ce sujet. Elle m'a demandé de lui faire un petit texte sur ce thème. J'ai été ravie d'écrire pour elle vraiment, comme pour tout le monde.
J'espère que ce texte vous touchera comme il a ému mon amie sur cette petite note, bonne lecture.
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Image par Free-Photos de Pixabay |
Seule assise dans le
noir. On pourrait me confondre tellement qu’il me manque quelque
chose pour me sentir complète. Il me faut ma dose pour me sentir
vivante. Je suis comme un alcoolique qui est sobre et qui tente de se
rappeler ce que cela fait.
Ça fait quoi encore
l’amour sur nous ?
Je me le suis
toujours demandée, pour jouer les penseurs. Mais la situation est
différente, je me sens nostalgique de ce sentiments. Cela me manque
de ne plus ressentir:
L’amour qui nous
donne des ailes. Qui nous fait rêver jusqu’à pas possible, n’éteignant jamais les étoiles. L’amour qui est comme une
abysse, jamais il ne finit.
Ce sentiment qui
change notre vie car nous avons l’impression de nous sentir vivant.
Je ne dis pas que nous sommes comme des morts vivants qui errent sur
Terre, mais que l’amour nous donne quelque chose en plus. Elle
pimente notre vie. Nous avons l’impression d’exister pour
quelqu’un, d’être important. Nous avons l’impression de que nous sommes vraiment entier, comme si nous avons trouver l’âme sœur.
Comme si nous avons enfin rencontrer notre ying, yang, notre soleil ou lune. Enfin qu’importe vous avez compris l’idée, je pense.
Je soupire en me
ressassant le bon vieux temps, où je sentais le bonheur m’habitait
dés le moment où je m’approchais de l’amour.
Je sentais mon
cœur qui battait la chamade, mes yeux qui pétillaient enfin toute
la panoplie de ce qui accompagne ce sentiment. Mais le plus important
c’était le regard. Cette sensation d’être connecté par le
regard, le fait que cela suffise et que nous n’avons pas forcément
la nécessité de parler. Les yeux d’un être aimé servent de
langage.
Plus j’y pense,
plus j’en pleure. Je m’écroule dans mes larmes en ayant
l’impression d’avoir perdu l’amour, en n’y croyant plus.
Je
me noie dans mes larmes comme on le ferait dans l’alcool car je
veux y goûter. Je veux retourner à ce chapitre qui est inévitable
dans la vie. Revivre ces moments d’extase, de luxure de bonheur, une
dernière fois avant que je ne puisse plus et que les oubli totalement.
Mais le temps n’est
pas mon amie je le crains. Je me sens vielle et pourtant ce n’est
pas qu’une impression. Malheureusement c’est la réalité, plus
personne ne se retourne sur moi. Sur cette pauvre petite vielle dame
qui a perdu son mari et toute envie de vivre.
Qui est sujette à de
la mélancolie intensive qui agit comme une drogue, au point
d’oublier ce que c’est d’aimer. Pas l’amour de la famille,
non le vrai amour qui est mort et enterré, sans mauvais jeu de mots.
J’erre donc avec
ce sentiment qui me rattache au passé en attendant ma date de
péremption.
Je vis plus dans le
passé par peur d’oublier tout le bonheur qui a pu habiter ma vie.
J’ai tellement de choses en mémoire. Réservoir d’image qui est
garni comme un bouquet, avec des nuances de significations florales.
Mais si nous y réfléchissons bien, nous ne cessons jamais de nous rappeler du passé, alors que la chose est finie. Nous y faisons référence pour essayer
de se dire qu’avant j’étais comme si et maintenant je suis
mieux.
Nous avons besoin de cette nostalgie pour faire un écho avec
notre présent. La nostalgie est un peu comme une maladie inévitable
car nous avons une conscience du temps et le fait que notre passé
alimente notre présent ainsi que notre futur : Si j’étais comme ça
étant petite, je ferais en sorte d’être meilleure dans l’avenir.
Je me lève et m'en vais récupérer les lettres que mon mari et moi, nous nous échangions plus
jeunes. Des traces d’amour authentique et non éphémères comme
vos textos de votre temps.
Je me mets à les
lire en essayant de me rappeler de chacun de ces gestes regards, chacune de ces paroles et pensées qui me faisaient tomber sous le charme.
Je tente de
me souvenir de chaque moment qui sont décrits dans les lettres comme notre
première rencontre et de celle qu’il a eu avec mes parents.
Je
fais travailler ma mémoire et mets en place chaque pellicule qui
reconstitue le film de notre histoire.
Après un moment
dans l’ambiance du passé, le réveil me ramène à la réalité.
Au présent.
Et je me dis au bout du compte : Et si la nostalgie
était le lien entre toutes choses ?
- By Yma.
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