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En phase.


« J’en ai marre de paraître je veux être.
J’en ai marre que mon vrai moi meurt en moi, il veut vivre.»

Photo d'Alexis :). Son instagram: @alexisbchrt


Le corps c'est la première interface que nous voyons chez autrui.
 Nous faisons sa connaissance par cette masse corporelle à laquelle  nous accordons de l'importance. Pourquoi? Parce que c'est le moyen le plus sûr de converser avec autrui étant donné que nous ne pouvons pas entrer dans sa conscience.

Les lèvres sont des lèvres et le resterons que cela soit chez une fille ou un garçon, de même pour toute autre partie du corps.
Je ne comprends pas pourquoi nous avons un certains dégoût sur le fait que deux personnes de même sexe s'embrassent. Elles ne font rien de mal enfin juste s'aimer et encore c'est la meilleure des choses que l'homme sache faire quand il n'échoue pas en court de route.
On aime la personne pour ces qualités et non pour un corps
 On aime le message d'une enveloppe et non le format dans lequel on l'a reçu.

Ce corps que nous détaillons et que nous assimilons comme fille ou garçon. Ce corps qui est en face de nous, selon son sexe anatomique, nous ne nous comportons pas de la même façon. Il faut être galant avec une femme, faire patienter les hommes. Le sexe en question nous détermine et surtout notre apparence. Cependant, il peut arriver que nous ne nous ressentons pas vraiment comme une fille ou un garçon
Il est possible que nous rejetons notre étiquette imposée par la société.

Il peut arriver qu'on se regarde dans le miroir et qu'on se demande qui est cette personne en face de moi. 
Ce n'est pas moi et pourtant si mais qu'en apparence. Du fait que sous une  cette couche il y a un autre moi qui veut sortir et s'exprimer.
 Cet autre moi c'est celui que je suis réellement, celui que je me ressens.
 Il peut être contraire au sexe que l'on m'a attribué à la naissance. 
Cela créer un fossé entre l'être et le ressenti.
On a l’impression que l’image que le miroir reflète n’est pas la nôtre.
On ne se reconnaît pas dans le miroir car on ne s’approprie par notre sexe. Je suis une fille mais je me ressens garçon. Alors que ça devrait être je suis une fille dans un corps de fille et je me ressens comme tel. 
 
On se sent alors étranger à notre propre corps, comme prisonnier. Privé de toute liberté. On ne se sent pas vivre et encore plus esclave de son corps. On aimerait presque enlever cette enveloppe qui est fausse de soi et extirper le vrai nous qui sommeille en nous.

Ce ressenti remet sur les rails les questions existentielles comme le fameux: Qui-suis je ?
On peut tourmenter des milliers de questions dans notre tête. Subir une identité ou bien s'affirmer et se révolter sur ce qu'on est vraiment. Cela implique de passer par des procédures ennuyeuses et chiantes comme le fait de passer devant un tribunal pour changer de prénoms et toute la routine médicale qui s'en suit.
Nous devons passer devant une cour de justice pour changer de prénom, être soi-même.
Nous sommes perçus comme des criminels alors que nous n'avons rien fait de mal à moins que le fait d'être soi-même est devenu un crime.
La société complique toujours tout quand nous voulons être nous même surtout quand cela change les normes toutes faites de celle-ci.  

Être qui on veut dans une société binaire ce n'est pas facile.
La société veut nous mettre dans des cases et nous coller des étiquettes.
 La pression sociale, religieuse, culturelle nous pousse à être ce que la société veut que l'on soit. 
Est-ce que nous sommes heureux pour autant?
Nous disons bien un esprit sain dans un corps sain, alors soyons en harmonie avec notre représentation psychique et ce que nous reflétons en apparence.

Il n’y a rien de plus désagréable que de se sentir mal dans sa peau.
Nous avons la vie pour nous découvrir et faire des choix qui sont en faveur de la société ou contre. Ces choix peuvent concerner le style vestimentaire, la religion, l'orientation sexuelle et/ou son identité de genre.
Quand on n'est en désaccord avec notre corps, nous paraissons juste mais nous ne sommes pas vraiment.
Être dans la société passe avant par être pour soi.

Il y a le mythe de l’Androgyne qui selon Aristote , dit qu' initialement nous ne formons qu'une seule personne avec les deux sexes. Nous avions quatre jambes, quatre bras et deux têtes puis les dieux se sont énervés et ils ont séparés l'androgyne en deux et depuis les deux parties se cherchent.
Peut être que pour les personnes qui remettent en cause l'identité que l’on leur impose et se revendique avec" leurs voix intérieurs"  sont à la recherche du vrai eux.
De leur moitié, entre l'être et le paraître pour se sentir véritablement, et cela est un grand mot, humain. 
Juste, ces personnes transgenres ont besoin de se sentir entière et en phase avec elles-même. Elles sont légitimes comme tous les autres êtres humains. Elles sont formidables ces personnes. 

On pourrait dire que les  personnes transgenres , elles leurs manquent une case du fait qu’elles n’acceptent pas leurs corps, le sexe qui leurs sont assignés à la naissance. La seule case qui leur manque c’est leur identité et ils prennent toutes les mesures pour la trouver. C'est une façon de parler quand je dis que ces personnes ont une case en moins. Elles sont stables émotionnellement et sont des êtres humains comme les autres. Ce ne sont pas des bêtes de foires. Ce ne sont pas des extraterrestres.  
Quand elles  se reconnaîtront véritablement lorsqu’elles  seront face à leur miroir, alors leurs être rempli de petites pièces de puzzle sera enfin complet.
Les personnes transgenres sont juste des êtres humains qui sont beaux et grandioses. 

- By Yma.

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