Accéder au contenu principal

Storytime: Replay.



23 mai. Le jour des résultats qui aller  déterminés pas mal de choses pour moi.

Image par Free-Photos de Pixabay 


 Je n’arrivais pas trop à dormir depuis quelques jours tellement l’anxiété était à son comble. Il y avait trois issues possibles :
-soit j’avais mon année et je pouvais me prélasser.
- soit je validais juste mon semestre 2 et rattraper mon semestre  1 ( Les UE qui me manquaient)
- soit  je  ne validais pas mon semestre 2 et mon nouvel ami aller être le rattrapage ( Semestre 1 + 2 à douiller) 

Vous vous doutez bien que la proposition que je voulais était la première. Cependant, nous n’avons pas forcément tout ce que nous avons. Le 23 arrive enfin, et j’étais dans tous mes états depuis le premier pieds par terre. Je voulais savoir à tout prix. A peine toute habillée, je regardais mon ordinateur  à chaque fois, comme si ça allait changer quelque chose. Je me disais que si je rafraichissais , ça allait changer. Oui, le stresse était bien présent. 

L’après-midi, un ami me rendait visite pour me changer les idées. On a jouait à des jeux de sociétés, et plus  l’heure passé, plus j’avais un comportement étrange. Je disais n’importe quoi et mes mains tremblaient. Il ne pouvait pas  s’empêcher de rire. J’avais mis mon téléphone sur son,  je recevais régulièrement des notifications sur le groupe de la classe. Je me disais mentalement : « Ne regarde pas cela ne va qu’augmenter ton stresse ». Mais la tentation était trop dur. J’essayais de me calmer avec de la musique, mais rien n’y faisait. 

Je jouais au  Scrabble avec mon ami et ma mère, quand je reçois  une notification comme quoi «  Les résultats sont arrivés». 
Je stoppe mon jeu  et je me mets dans un état d’hystérie. J’avais si hâte. Je me connectai donc en vitesse et va sur la plateforme. La première chose que j’aperçois c’est la moyenne  de mon année, qui n’était  pas bonne. Je me suis mise  dans un état de tristesse puis j’ai fais un focus sur celle du deuxième semestre et je constatai que je l’avais obtenu. J’avais aux alentours de 10 mais pas assez pour passer en L2. Les larmes commençaient  à venir. Je me focalisais sur mon échec et non sur ma demi-réussite. 

J’ai commencé à me démoraliser et à me  dire que je ne m’étais pas donné à fond. 
J’ai eu le coup de fil d’un ami qui m’a félicité d’avoir mon semestre car « avec les obstacles que tu as eu c’est un  exploit. » J’avais presque oublié ce détail, que je n’avais que quelques matières à rattraper et peu de points à avoir. Je n’avais pas totalement échoué, mais assez bien limité la casse en ayant un semestre sur 2. 

Le temps fila un peu et mon ami s’en alla du faite qu’il devait se rendre quelque part. Ma mère s’était absentée un petit peu de temps et je décidai donc d’aller prendre ma douche . Jusque là, j’arpentais un sourire mais dès que je me suis retrouvée seule, j’étais comme un animal démuni. J’ai versé des larmes sur ma peau nue. Je me suis souvenue de tout. J’ai appuyé indirectement sur la touche REPLAY  de ces quelques petits quatre mois. 

De toutes les personnes qui se sont éloignées, des mauvais regards, des mauvaises paroles, des violences morales, mais  surtout que je n’ai pas pu passé totalement mon semestre 1. Que ces absences ont fait que j’avais des 0 ( quatre exactement) et que ma moyenne ne pouvait pas me permettre d’obtenir ma première licence. Le fait  de ne pas avoir tout validé m’a fait rappelé les événements et  que certains responsables ont mal agi en ne me laissant pas me rendre à mes examens. Ce qui m’a fait mal en ayant cette nouvelle hier, c’était  le fait d’aller au rattrapage mais car je n’étais  pas venue. D’avoir échoué à mon premier semestre pas  pour la raison d’un manque d’investissement personnel ( j’avais de bons résultats) mais car on a décidé que je ne pouvais pas y aller. Qu’on ne m'a pas laisser l’occasion d’essayer.Qu’on a pas écouté certaines personnes moi y comprit. 
Qu’en voulant me protéger cela a impacté mon année. 

Alors oui, aujourd’hui le 24 mai, je me sens un peu mieux mais ce refoulement refait toujours surface. 
Ce sentiment d’un échec. Oui, je suis un peu énervée contre certaines personnes quand on me dit «  C’est bête que tu dois aller au rattrapage, hein ».  Je  me retiens de poser mon regard sur la personne pour ne pas qu’elle voit le gros «  c’est une blague, on se demande c’est la décision à qui ».   
J’ai toujours dis, depuis mon petit «  le jour où tout à basculé » : « Ce qui me fait mal ce n’est pas d’aller au rattrapage forcément mais c'est  d’y aller car j’étais absente et que c’est ma dernière chance. »



- By Yma.




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le droit de vivre.

" Sèche tes larmes, je ne suis qu'une graine qui n'a pas pris racine" Cordon, Bigflo et Oli.  Photo by pandannalmagen sur Pixabay. Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien depuis le temps. Personnellement, je suis en vacances et je profite pour me concentrer sur moi même et passer du bon en temps en famille. En tout cas j’espère que tout se passe bien de votre côté. Je voulais vous remercier de continuer de me lire et cela malgré mon irrégularité. Cela fait vraiment plaisir. Bonne lecture à vous et que du love ! Aujourd’hui, je voulais parler avec vous d’un sujet qui est d’assez d’actualité et surtout très important : l’avortement. Pourquoi ce sujet ? Premièrement, cela est un sujet sociétal qui est important et qui mérite qu’on en parle. Cela se connote au mouvement du féminisme notamment. Hormis cela, cela concerne la vie et le corps. Deuxièmement, tout simplement par rapport à ce qui s’est passé aux États Unis il y a peu. Les femmes de certains états ne

Fiction : Les Retrouvailles

" Une  alchimie qui ne se perd pas " Image by  Foundry Co  from  Pixabay   Il y avait  la chaleur qui commençait à monter dans la pièce comme dans un four. Nos corps nous appelaient même si nos coeurs et nos âmes criaient le contraire. C'était intense dans l'air. Des décharges électriques à n'en plus finir. Alors je me mis un peu plus devant toi . Légèrement. De manière un peu provocante, peut être,  même moi je l'ignorais... Nos corps se touchaient légèrement mais le feu étaient déjà consumé dès le premier regard et cela nous l'avions compris bien que plus tard. J'étais à une distance suffisante, pour ne pas provoquer de trop, mais je sentais la chaleur qui émanait de ton corps fumant de plaisir et de désir. Cela se sentait et se vivant dans l'air. Je le lançai un regard qui voulait transmettre mes émotions et cela opéra. Il me déshabilla du regard puis par tes délicates mains qui se voulaient timide pour ne pas froisser la fleur que j'étai

Sang Famille

  « Ohana signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. », Lilo et Stich.   Image by vetta85 sur Pixabay  Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien, moi ça va mais on n’est pas là pour parler de ça. Je voudrais aborder avec vous le thème de la famille. Mais attention, je ne suis pas une experte et je ne vais pas le prétendre. Je vais le traiter ici avec des mots simples. Bon maintenant que c’est prévenu, passons aux choses sérieuses.   La famille, c’est un terme simple mais compliqué. Dans un premier temps, je vais aborder la famille au sens stricte. La famille c’est les personnes du même sang, donc le père, la mère, le frère et la sœur. Enfin on appelle ça une «  famille nucléaire ». C’est le petit noyau. Après, il y a les autres membre, donc tout ce qui est oncle, tante, cousin, cousine, tatie, tonton, pépé, mamie et autres. Dans d’autres cas, il y a les belles-mères et les demi-sœurs ( idem pour le sexe masculin). Ce sont des pe