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Fiction : Circleland.

  

"Ce ne sont pas ces signes binaires qui déterminent ce que nous ressentons pour les individus. C’est toi et moi contre le monde entier.  " Extrait de l'histoire de CircleLand. 


Image par StockSnap de Pixabay


Depuis que je suis petite, j'entends partout  des choses  totalement sociétale où je me balade dans la ville qu'à CircleLand tout était fait pour que tout le monde soit heureux. 
Je le conçois c'est un endroit sécurisé mais aussi divisé. En effet, quand nous naissons, nous sommes marqués par un chiffre pair ou impair en fonction du hasard. La société par la suite éduque chaque catégorie séparément pour ne pas qu'il ne se rencontre, cela pourrait mal se passer. Évidement, elle n'a pas donné une optique où cela serait se passerait bien entre les deux. Dans leurs têtes c'est qu'ils sont différents et donc ils vont s’entre-tuer pour dominer l'autre espèce. Nos relations de toutes natures se limitaient donc qu'à des semblables, marqué d'un signe positif pour les paires avec un petit "+" et pour les impairs d'un petit "-". Les individus étaient peut être unique dans leurs genre mais il me manquait quelque chose de nouveau dans ma vie. Je voulais vivre avec le danger et rencontrer un autrui différent. Je voulais partir à l'inconnu et franchir les frontières imaginaires de la société. Pour se découvrir il faut parfois enfreindre les règles.
C'était ma vision d'esprit, ma détermination en tant que jeune fille Flauly  qui est assignée à la rangée "+" de la société.
Entre les deux maisons des deux signes il y avait comme un mur de glace qui paraissait infranchissable, la société qui ne veut vraiment pas que l'on se rencontre pensai-je. Je ne baisserai pas les bras car je voulais vraiment les tendre vers l'inconnu et sortir un peu de cette routine de société bien rangée et carrée.
S'il y a des limites physiques il faut les contourner et trouver un autre moyen. La société contrôle tout sauf une chose : notre mental. La volonté sera en ma faveur et je trouverai cette personne différente , je le sais au fond de moi. Tout comme je sais que cela ne sera pas sans conséquence mais c'est ce danger qui m'alimente et me pousse davantage vers la curiosité. Je sentais que cette action pouvait m’aider à me sentir mieux, plus entière.

J’étais installée dans le salon tranquillement avec le reste de mes semblables quand soudain je ne me sentais pas bien. Je me levai donc et allai dans la salle de bain pour passer un peu d’eau sur mon visage. Mon visage était normal d’une peau un peu blanche et des cheveux noirs, attachés en chignon dit « vite fait ». Mais quand je me regardais  dans  le miroir, j’avais un sensation de connexion. C’était étrange mais comme si je n’étais pas seule véritablement. Plus je restais là, plus je distinguais quelque chose qui n’était pas normalement là, un corps d’homme. Au lieu d’avoir mon reflet, il y a avait celui du sexe opposé qui était un peu mignon, songeais-je dans la foulée. Je ne savais pas comment réagir alors je dis un petit « Salut » de grosse timide que j’étais. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me réponde, déjà que je paraissais folle habituellement mais là je dépassais les limites. Cependant, il me rendit un sourire et me dit d’une manière gênée «  Euh bonsoir jeune demoiselle d’une beauté qui m’ébranle le cœur dés le début », puis il se rendit compte qu’il avait confesser sa pensée à voix haute et il se mit à changer de couleur vers l’écarlate.
Je rigolais de la situation mais en même temps je ne voulais pas qu’il pense que mes rires étaient destinés à sa tête. Il y eu un moment de silence qui me sembla très long et gênant puis il me demanda :
- Ce n’est pas que notre conversation est étrange du moins le moyen que nous parlons mais j’aimerais savoir cependant ton prénom si tu me le permets …
- Je n’ai pas l’habitude de ce type de conversation et encore moins par ce biais …
- Le miroir … Le reflet de l’âme comme on dit.
- C’est bon, tu ne vas pas finir toutes mes phrases non plus ! Laissais-je passer entre mes dents sous l’énervement.
- Nous sommes peut-être des âmes jumelles, connectées dans les étoiles et le destin a fait que nous nous rencontrions de la sorte, me dit-il en soulevant ses sourcils comme s’il me draguait.
- Tu dois être en manque d’amour je présume, enchantée donc, lui rétorquais-je en me retenant de rire.
- Et toi ben …
- Je ne suis personne d’important ne t’inquiète pas pour ça ….
- Je sais tu es le meilleur reflet que j’ai eu de moi.
- Ok , je parle à un narcissique, lui dis-je en lui lançant un regard à la fois mal et sur la rigolade.
- C’est  bon, si on a plus le droit de rigoler ! Je m’en vais si c’est pour me faire descendre le morale de la sorte alors que je n’ai rien demander ! Comment on stoppe l’appel la dessus ? Ah oui, c’est vrai ce n’est pas un téléphone. Putain, dit-il en criant et en levant les  bras dans tous les sens.
A ce moment là, je vis quelque chose que je ne pensais  et ne voulais pas voir. Je distinguai un signe qui était différent du mien. Il avait un signe « - » sur le poignet droit, au même endroit où était mon « + ».
Pour être signe du destin, c’était peut-être le cas. J’espérais que mon observation ne s’était pas faite ressentir mais après quelques instant il me demande un « ça va ? » et je lui répondis « oui » dans la foulée avec un grand sourire pour cacher la découverte que j’avais faite. Je ne voulais pas que mon inquiétude qui était mélangé à mon excitation de cette rencontre se fasse apercevoir. 
- Je m’excuse de t’avoir blessé avec mon humour qui j’avoue laisse à désirer …
- Ah ne t’inquiète pas pour ça, tu es juste une personne de plus qui alourdit ma mauvaise humeur. J’allais dire ton prénom mais sauf que je ne le connais pas …
- C’est vrai que ce n’est pas le mieux pour apprendre à se connaître si cela doit se produire et je ne me vois pas avoir comme appellation «  La fille bizarre de la salle de bain » . Je m’appelle Flauly et toi donc ?
- Je suis Lérian pour votre plaisir, me dit-il avec un grand sourire.
- Bien mais j’ai une question, comment on se contacte si nous voulons continuer à communiquer ?
- Je ne sais pas vraiment c’est une bonne réflexion. Peut -être que nous sommes liés inconsciemment et que c’est quand nous sommes en phase en même temps que cette interaction sociale peut avoir lieu.
- Tu vis dans un film à l’eau de rose ou tu t’es noyé dans le même genre en version littéraire ?
-  En réalité je viens dans une société de merde avec des gens pareils que moi qui m’énervent d’un haut point que tu n’imagines pas. Je le regardai du genre «  Crois ça ». Il n’y a pas de fille comme toi. Tu vas penser que je te drague ou quoi mais je sens rien qu’à ton reflet que tu es différente. Cette énergie je la sens dans ma pièce mais je ne sais pas si c’est réciproque.
Je le regardai avec attention et je pensais à ses paroles. Oui je suis différente et pas qu’un peu.
- Nous ne sommes pas aussi différents peut-être, lui dis-je. Donc ce que tu me dis là c’est que nous devons attendre que nous sommes en synchronisation, nos cœurs, pensées ou quoi, pour parler, c’est bien ça ?
- Oui, Flauly. Cependant, je viens de repenser en sérieux comment on arrête ce dialogue ? Non que ta présence ne me dérange mais bon cela prend sur mon temps et tu ne faisais pas partie de mon emploi du temps initialement.
- Je l’ignore, mais bon nous pouvons supposer que si pour commencer l’appel nous devons être d’accord, pour raccrocher cela doit se faire pareil.
- Essayons dans ce cas, Flauly.

C’est comme cela que Lérian a disparu de ma soirée. Qu’il n’a plus donné signe de vie aussi pendant un long moment.
 Quand je me retrouvais face à moi -même dans le miroir, j’espérais que ça soit lui. Oui je sais , c’est un peu cul cul praline de s’attacher aussi vite à un garçon avec qui on a discuté à peine une heure et pas en face à face mais il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Lui et moi, c’est comme ça et il faut s’y faire. Nous sommes faits pour être ensemble même si ce n’est pas ce que nous voulons forcément, mais le hasard nous a mis sur le chemin l’un de l’autre ce n’est pas pour rien. Tant qu’il ne sait pas que je suis son opposée, il sera préservé. Je suis un peu comme son ennemie, son ange et lui mon démon. Sa Juliette et lui mon Roméo. Dans tout les cas, on sait comment cela se finit. S’aimer à en mourir, c’est un belle preuve d’amour, je trouve.

Je ressentais comme un vide en moi. Tout petit au début puis il grandissait de plus belle quand je repensais à la manière qu’il me regardait. Je me sentais différente et importante en un regard et c’était beau ; cela donnait un sens à mon existence. Il en était le responsable. Cependant, il me laissait seule enfin face à ce monde qui n’était plus vraiment le même sans lui.
Cela me tuais littéralement à petit feu cette alors je décidai de franchir le cap. De briser la glace et d’aller le voir de moi-même. Je sais très bien que cette décision est remplie de lourdes conséquences éventuelles mais j’ai besoin de savoir si je m’affole pour rien ou pas. Serais éventuellement réel ou bien cette rencontre était un rêve, un mirage ?
Pour cette escapade je devais tout prévoir. En effet, il y avait un règlement qui était plus pour nous énerver que pour nous mettre en sécurité ( c’était mon avis sur le fait que cela risquerai de mettre en péril mon plan. )
Je m’arrangeai donc pendant une semaine pour épier chaque recoins éventuels qui me seront utiles en cas de planque . Le mur que je devais escalader pour rejoindre ma « moitié » était assez imposant mais je ne baissais pas les bras. Avec le mental on peut faire beaucoup de choses et y compris le plus grand du travail. Je me visualisais donc sans cesse le mur et je me disais que j’étais de l’autre côté dans les bras de Lérian et que le monde autour de nous n’avait plus d’importance. Nous serions dans une sorte de parenthèse temporelle régie par l’amour.

J’avais prévu cette grande aventure dans une semaine. A l’approche des derniers jours je me sentais prête mais en même temps j’avais peur de cette avalanche de bonnes choses qui me tomberaient dessus. Vous vous dites que dans le côté de la ville dite «+ » il pleut du bonheur sans cesse, certes c’est peut-être le cas mais je sors souvent avec un parapluie il faut croire ou sinon, je pense que c’est plus cela ce n’est pas le bonheur que je cherche du faite que le mien soit de l’autre côté, dans la région « - ». Il est grand temps d’aller le chercher et de le cueillir, je l’ai attendu trop longtemps.

Le jour fameux pointait enfin le bout de son nez. Je vérifiais une dernière fois que tout était en ma possession et je me préparais à passer ma dernière journée en compagnie de mes proches. Je rigolais, souriais enfin toutes ces petites actes présences habituels mais ils ne se doutaient de rien. Vivre dans l’ignorance ce n’est pas plus mal de temps en temps. Le soir commençait à tomber et mon plan à émerger. Je m’exécutai comme je m’étais entraîner mentalement, de A à Z. Je m’étais habillée un peu comme une « espionne » afin de me fondre dans la masse de la nuit. Je grimpais sur le mur comme si celui-ci était un vulgaire mur d’escalade. A un moment, j’ai pris peur car il y a eu un faisceau de lumière qui allait dans ma direction mais par chance je ne me suis pas faite démasquer. Je suis au sommet du mur et je soupire un peu. Je profite pour contempler l’immensité de la nuit bercée d’étoiles. Je me laisse envoûtée par cette atmosphère à en oublier la raison de ma présence sur cette surface étroite et froide. Je repris mes esprits et regardai en bas pour voir l’habitat de mon Lérian. J’avais beau faire maintes fois le jeux des  7 différences je ne trouvais pas. Je me suis dis que c’était peut-être le fait qu’il faisait nuit mais bon, il n’y avait pas une ambiance pesante synonyme de danger ou outre chose de péjoratif comme on avait pu me raconter quand j’étais plus jeune. Je descendis avec une prudence extrême et je parti à la découverte de la cité interdite de mon enfance.

Au petit lever du soleil, je décidai d’aller à la rencontre des gens afin de le trouver. J’appréhendais un peu étant donné les idées reçues que l’on m’avait nourri  avec depuis que je savais vraiment écouter mais pas comprendre ( il y a bien une différence entre les deux ). Je m’approchais d’un jeune couple à l’allure pas du tout craintive et je leur demandai s’il le connaissait et s’il pouvait éventuel m’orienter vers son domicile.
On me répondit qu’il n’habitait pas très loin d’un très grand parc je m’y rendis donc de ce pas.
La vue que j’avais devant moi était très belle et presque magique. Je visualisais cette partie de la vie très hostile et lugubre mais j’avais les preuves que c’était tout à fait le contraire. Le tableau de la société de CircleLand était en train de se redessiner, il n’était plus blanc ou noir, il commençait à avoir des touches de gris.

Je m’assis sur le banc dont disposait le parc puis j’attendis. Je voulais lui envoyer un message mais je n’avais pas ce moyen pour le contacter. A vrai dire j’en avais aucun et je trouvais ça un peu bizarre de toquer à la porte de quelqu’un et de demander si je pouvais utiliser leur miroir. J’entrevis une maison pas là et je décidais par instinct d’aller me renseigner.

A l’approche de la porte je présentais déjà que je ne m’étais pas trompée. J’en ignorais la raison mais mon cœur était comme lié à cette demeure. Il le savait. J’avais presque envie d’ouvrir la porte tellement que j’en étais sûre mais la politesse avant tout. Je fis donc Toc Toc et mon cœur fit Boum Boum de plus belle. Sa voix heurta mon monde le temps d’un instant. Je me sentais perdre pieds tellement que tout changeait autour de moi, tout en restant en place. Quand il ouvrit la porte je me suis sentie différente, complète.
Je savais sans avoir à lui demander que c’était lui mais par précaution on ne sait jamais,  je laissais s’échapper un :
- Lérian ?
- Oui ? On se connaît ? Me demanda-t-il.
Je me suis sentie démunie et effondrée. Il ne me reconnaissait pas. C’était fini, j’étais prête à finir comme la pauvre Juliette.
- Non… Je me suis trompée excusez-moi … Dis- je en me retournant pour m’en aller.

- Tu es tellement belle que je ne sais pas si tu es réelle, me répliqua-t-il et à ce moment là, c’était comme une onde de choc.
- Argh ! Comment as tu oser me faire un coup pareil ?
- Je peux te demander aussi comment as-tu pu prendre le risque de franchir la barrière ?
-  De quoi parles tu ?
- Ne fais pas l’innocente avec moi, je sais très bien que tu es une « + ».
- Et alors ça te fais quoi ? Lui rétorquais-je avec énervement .
- Pas grand-chose mais je n’apprécie pas qu’on me mente, surtout sur ton identité.
- Mon identité ? Je n’ai pas menti sur mon prénom à ce que je sache Lérian. J’ai juste hormis le détail que je n’appartenais pas à la même communauté que toi.
- Tu savais pour moi ?
-  Oui. La première fois que l’on s’est vu mais cela pouvait se déduire en toute logique par la suite.
- Comment ça ?
- Je ne sais pas vraiment Lérian. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas.
- Certes mais il y a un détail que tu oublies il me semble …
- Lequel ?
- Nous sommes censés nous détester, enfin être opposé Flauly
- L’Amour est plus fort que tout et comme on dit les contraires s’attirent …
- Et les autres ? La société ? Ils vont dire quoi ?
- On se fiche de ce que pense la société à la con qui veulent nous diviser. Je vais te dire ce que je pense de cette structure dans laquelle nous vivons : La société  nous a respectueusement séparé car nous sommes des âmes sœurs, du moins selon le mythe d’Aristote. Elle a créer ce système de + et – pour mettre des mots sur les forces contraires qui lient deux personnes dont leurs cœurs ne font qu’un.  C’est pour cela que je ne me sentais pas à ma place dans mon côté de la société parce qu’il me manquait une partie, et c’était toi.
Tu sais ce que je pense des autres ?
- Non mais je t’écoute Flauly.
- Je me fiche de ce qu’ils peuvent penser. Je t’aime et si tu m’aimes ben c’est le plus important. Que tu sois – et que je sois + ne changera rien à nos sentiments. Ce ne sont pas ces signes binaires qui déterminent ce que nous ressentons pour les individus. C’est toi et moi contre le monde entier. Contre ces ignorants concernant la plus belle chose au monde : L’Amour.
- Waouh, je peux te demander quelque chose ?
- Pourquoi parler quand on peut agir ? Lui demandai-je en rigolant puis étant donné qu’il ne voyait pas où je voulais en venir je me posai mes lèvres sur les siennes et nous avons sentis nos cœurs battre à l’unisson.

FIN.

-By Yma. 


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