" Nous avons tous vécus notre guerre mondiale à nous.
Nous avons tous été des gueules cassés. " By Me.
A ce moment j'étais démunie, en pleurs et je me sentais seule. J'étais incomprise. On me demandait sans cesse mon orientation sexuelle. Je me sentais jugée et rejetée. J'étais effondrée car j'ai du effectué un départ prématuré et ainsi dire au revoir à certaines personnes. J'ai été privé de choses matérielles mais surtout je n'avais plus la confiance de mes parents. Mes relations avec ma famille a été dur pendant plusieurs mois. Je me sentais comme coupable de ce que j'avais fais. C'était comme si j'étais une étrangère. C'était horrible.
Malgré ce ressentiment, j'ai pu valider mon deuxième semestre de ma première année, en dépit de ma situation. Même si je m'étais effondrée, littéralement, quand j'ai su que je devais quand même aller au rattrapage de mon premier semestre, au bout du compte, je ne regrette pas. Avec le recul, je me dis que tant que je passe, qu'importe le pourquoi du comment, il y a plusieurs façons de réussir.
Cette date, celle du 27 janvier 2018, m'a permis de me construire dans un sens. En effet, je me suis mise à peindre énormément pour exprimer ce que je ressentais quand les mots me manquaient. La peinture a joué le rôle de thérapie. Par moment, je m'énervais sur ma toile tellement que j'étais remplie d'émotions. Il valait mieux que je m'énervais sur ma toile que sur mon corps. Ma maison est devenue presque comme un musée. Il y a une caisse où certaines toiles sont rangées tellement qu'il n'y a plus de place.
Je me suis mise aussi temporairement à la musique afin de m'évader notamment au piano. J'essaie aussi de reprendre un peu la guitare.
Concernant l'écriture, je me suis plus tournée vers des histoires du type fiction ou des textes argumentatifs. M'occuper de mon blog, m'a permis de me changer les idées et de me sentir bien voire moi-même.
J'ai pu voir les visages de certaines personnes, y compris du mien. J'ai fais l'ascenseur émotionnel. J'étais vraiment perdue et la construction n'est pas encore terminée. J'ai réussi à me surprendre moi-même ainsi que les autres. C'était un peu comme une " crise d'adolescence".
Je pensais que j'allais "mieux" dans la période qui précédait ma rentrée, vers le mois d'août, mais ce n'était qu'une impression. D'août à janvier, je dirais que mes émotions vont relativement bien. J'essaie de sourire au maximum. Quand cela ne va pas, cela a pour facteur des raisons personnelles, un manque de sommeil ou de la nostalgie.
Depuis le mois de juillet 2018, je suis célibataire et de temps en temps, cela me manque. Je me mets à repenser à cette personne qui avait tant compté dans ma vie. Je repense à ce nous qui n'existera jamais. Je repense à des moments de joies puis ils se noircissent avec les complications qu'il y a eu en raison de la distance ainsi que le climat dans lequel je vivais. Il m'arrivait de pleurer seule le soir, ou devant un film de comédie romantique car je n'étais pas prête à voir quelque chose de beau comme cela. Il m'arrivait aussi d'écouter des chansons tristes comme par exemple du Doxx, qui pour moi reflète la dépression amoureuse, " Chute d'étoile" de Suzuya que je conseille d'écouter d'ailleurs: https://www.youtube.com/watch?v=hwr1tDIpJL8.
Du Lycos " Je t'adore". J'ai eu ma phase aussi de Louane avec les chansons " Rester seule" et " Jour de pluie". Je suis même partie jusqu'à écouter du Amel Bent " Le Mal de toi".
Récemment, j'ai aussi écouter du Dadju " Ma vie".
Je ne me sens pas encore prête à me sentir heureuse avec quelqu'un d'autre, cela demande de l'investissement je trouve, et j'ai peur de ce qu'il peut se passer. Je pense aussi que de vivre seule, sur le plan relationnelle ( plus et affinité), est un moyen de se connaître et de s'aimer. Il y a besoin de temps parfois et il faut savoir savourer la solitude. Elle peut être bénéfique.
Au niveau scolaire, je me suis bien concentrée pour mon début de ma L2 et j'ai pu validé mon semestre 3. Je ne compte pas baisser les bras pour la suite. J'ai su aussi lâcher prise et me faire des nouveaux souvenirs avec de nouvelles personnes. Pourtant, j'en ai des souvenirs à la fac avec cette personne mais cela ne doit pas m'empêcher de vivre mes années universitaires. La vie est trop courte pour se braquer sur des petits détails. Evidemment, c'est plus à dire qu'à faire et je le constate. Pour être heureux, on a tout notre temps.
En terme de conclusion sur ce qui m'est arrivé il y a un an, je dirais que les événements n'arrivent pas au hasard. Qu'il n'ont font grandir. Je ne regrette pas ce qui s'est passé.
Je le garde au plus profond de moi. Émotionnellement, c'est comme un tatouage.
Je le garde au plus profond de moi. Émotionnellement, c'est comme un tatouage.
Ce soir, j'ai décidé tout de même de fêter cette date. Cela me sert de façon symbolique de tourner la page et de ne plus parler de cela. D'aller de l'avant donc.
Ce soir, symbolique comme c'est je décide de boire à cette soirée et de brûler des lettres qui n'ont plus lieux d'être dans ma vie.
A cette jeune fille de 18 ans qui a vécu cela et qui a réussi à surmonter assez bien cela, je lève ce verre à toi et à ton progrès.
Santé.
- By Yma.
tres beaux texte,j'espere qu'un jour cette date n'auras plus d'impact. xx
RépondreSupprimerMerci beaucoup, cela me touche et on l'espère aussi voyons. Chacun a son histoire. Au cicatrice.
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