CHAPITRE 1 : La Mélodie.
Le temps d'un instant , tout s'envola , ma popularité,
mon "identité", tout. Une part de moi n'existait plus. J'étais perdue
dans ce vaste monde où je sentais que je n'y avais plus ma place. L’unique
chose qui me comblait, m’aimait, me faisait du bien, la totale, était partie.
Il m’avait laissé toute seule après des mots d’épines. Il m’avait laissé
pleurer toute seule. Il n’était plus là pour me réconforter et essuyait mes
larmes avec un sourire. Il n’était plus…….là. Ses yeux me manquent, ils
savaient me comprendre plus que quiconque. Ils étaient mon refuge dans le chaos
de ce monde. Ses tendres lèvres qui me souriaient, me disaient à quel point il
m'aimait. Il avait si peur de me perdre et pourtant , c'était facile. Une
histoire d’amour qui part comme cela. Presque une année de bonheur qui semblait ne pas avoir existé.
Cela faisait quelques mois , que je m'étais
séparé de mon copain, Jonathan . On était bien ensemble.
Enfin je ne pourrais pas dire que j'étais prête à finir ma vie avec lui, mais
je l'aimais , ça j'en étais certaine. Cependant, il y avait quelque chose qui me
déranger en lui. Ce n'était pas le genre de garçon à avoir un casier judiciaire
ou quoi que ce soit. Je dirais que c’était plus grave car on s’était trop attaché.
Nous faisions un. On avait presque du mal à me discerner de lui, enfin de celle
qui était amoureuse de lui. Je dirais
que c’était l’amour de ma vie. Voilà les choses sont dites. Je le ressentais
dans tout mon être. Je pensais à lui tout le temps. Je ne supportais pas être loin de lui. Tout était si bien et si
beau qu’au moment de la fin cela m’a anéanti. J’en pleurais toutes les nuits et
ma sœur Jane monter la garde et me consolait. Elle n’aimait pas me voir comme
cela. Jane c’est ma sœur jumelle et c’est ma moitié .
Quand je sortais avec lui, j'étais perçue comme une fille
facile mais surtout une fille populaire. Attention je vous vois venir avec les
stéréotypes des films américains avec la fille populaire et hautaine, qui
connote au roi et reine du bal et tout ça mais « erreur ». Je l’étais
à ma manière , c'est à dire :
intelligente , une vraie passionnée des bouquins. J’avais hérité de certains
traits de ma mère tout comme ma sœur. Physiquement j'étais brune avec de jolis
petits yeux bleus gris ce qui me différencier de ma sœur jumelle Jane qui elle
avait des yeux verts , c'était facile de nous confondre :" Jane et Amy
inséparables , comme des filles qui
aiment les licornes ." C'était notre devise à nous.
A peine
levée , je me sentais déjà fatiguée , j'avais pleuré toute la nuit , tel une
fontaine . Mes yeux me brûlaient, Jane dormait encore. On était dimanche. Quelques heures auparavant, on était encore à une fête en train de danser quand
mon regard s'est arrêté sur mon ex , qui draguait une autre fille .Mon cœur
souffrait de notre rupture..Et il fallait qu'il m'inflige cette scène ! Hors de
moi je l'emmena dans un coin pour qu'on parle :
- Qu'est ce que
tu me veux Jane ? demanda Jonathan .Il sentait l'alcool à plein nez, il ne me reconnaissais pas avec tout ce qu'il avait consommé. Était-ce
pour masquer sa souffrance , le désespoir de notre séparation? .Nous étions
dans un petit recoins sombre et une folle envie de l'enlacer , de l'embrasser
me pris .Sans nulle doute j'avais encore des sentiments pour lui .
- On vient à
peine de rompre et tu pelotes une fille devant mes yeux !
- Oh Amy ... ,
commença t-il tout doucement, mais on a rompu il y a presque 3 mois , je suis
libre de faire ce que je veux ! Donc tu arrêtes , je t'en prie , tu te fais du
mal , ma pauvre , il acheva sa phrase sur un ton triste .
- Ne prend pas cet air pitié avec moi ! Je te rappelle que
c'est à cause de toi !!
- Et c'est moi
qui a rompu , dit-il de manière ironique.
- Je n'avais pas le
choix . Commençais -je en m'avançant vers lui
l’obligeant à faire un pas en arrière . Tu étais le garçon le plus
immature que je connaissais , repris-je
étant désormais à un pas de lui. Je poursuivais en disant que le vocabulaire qui lui était destiné était trop faible . Je monta la voix pour me faire entendre , prise par
les émotions : je vivais plus qu'un
paradis tous les jours , et là tout d'un coup tu changes de comportement , tu
deviens distant et méchant , méfiant et tu voulais que je vives avec ça !!! Mais tu
vas bien ? Euh , je ne crois pas ! Je devais le faire , une minute de plus avec
ta " nouvelle" version ,
Impossible ! Concluais je , en le giflant de plus belle , pour me libérait
ainsi de ce poids lourd que mon cœur conservait depuis plus de 3 mois .
Le passé
était fait pour être oublié . Vive le
présent.
En retournant
dans la fête, Jane lui avoir rien dit, en un regard avait compris que nous devions rentrés. en un regard avait compris que nous devions rentrés .A peine franchie
le seuil de notre grande demeure je n'avais qu'une envie :me faire un bol de
lait chaud et d'engloutir une montagne de muffins aux pépites de chocolats, mes
préférés. Là on nous vivions c’était un héritage de nos grands parents partis
trop tôt. La maison construite dans les années vingt avait vu toute une
génération de bambins.Elle avait un beau jardin ou nous aimions faire les
folles avec nos cousines tandis que les cousins pêchait dans le petit ruisseau.
Tant de bons souvenirs .Un fois mon breuvage absorbé je me suis blottie dans la couverture de patchwork
bleu et vert et je ne résistai pas une seconde à vider les larmes de mon corps. Comment
peut il me faire ça à moi. Je l'aimais tellement...j'aurais tout donné pour
lui,
A la maison, la plupart était réveillé dont moi et il ne manquait que
Jane qui était abonné aux grasses matinées. Dans la famille , on l'a
surnommée souvent : "la Belle au bois dormant ". Cela lui redonnait
le sourire, quand elle ne se sentait pas bien. Personnellement, le jardin était
un endroit plus ressourçant qu’un lit. Je trouvais que cela me ressourcer .J'avais l'impression de ne
faire plus qu'un avec la nature . Elle avait tant de choses à nous offrir.
L’après- midi, ma sœur et moi, on alla prendre l'air.
L'avantage de notre quartier, c'est qu'il était proche de la mer, ce qui nous
permettais de voir de beau coucher de soleil . "Très romantique", me
disait souvent Jane . On se dirigea vers le centre- ville , à pieds. En route,
on discuta un peu:
- Elle était bien la fête hier soir, dit Jane de bonne
humeur.
- Ouais...
- Amy , dis-moi ce qui s'est passé entre
Jonathan et toi supplie ma sœur .
- N’insiste pas s'il te plaît , quand je serais prête je te le
dirais , dis-je en souriant à ma sœur pour la rassurer.
-"Jane et Amy inséparables , comme des
filles qui aiment les licornes ", dit-elle heureuse.
- Oui , pour toujours , ma sœur adorée, déclarai-je et nous nous
prîmes les bras chaleureusement.
Nous continuâmes notre route vers la place
centrale et de la où nous étions on pouvait entendre le son d'un piano et
continua notre route vers un banc pour observer un garçon qui en
jouait sur la place centrale. Une envoûtante mélodie volait dans les
airs .Tellement que c'était beau à entendre une foule grandissante commença à
se faire autour d'un beau jeune homme .Hispanique d'après ses traits. Il avait
des beaux yeux d'un bleus qui nous transportait dans les pays nordiques. Plus
qu'on s'approchait et plus je me sentait légère....Cette mélodie me rappela
notre enfance quand avec papa nous partions en été à la fête foraine.
En écoutant la douce mélodie , je me sentis tel retourner en
enfance. Elle me procurait tellement de bonnes sensations , chose que je n'avais pas
ressentie depuis ma rupture, je me sentais bien et Jane l'avait remarquer:
- Pourquoi souris tu comme ça? Me demanda t-elle
en rigolant .
- Pour te dire , je ne sais pas mais ce pianiste est très
doué...
- Tu ne serais pas sous son charme sœurette? demanda Jane de
manière coquine et amusante.
- Je ne sais pas quoi te répondre ,je ne connais même pas
son nom, ni son physique , il est trop tôt pour avancer quelque chose, dis-je
de manière énigmatique .
- Tu me feras toujours rire , tu es un vrai petit clown, dit
-elle en riant.
Avant de partir , le garçon qui me faisait de tel émotions
rangeait ses affaires . Il posa pendant un court instant qui ma
parue une éternité son regard sur moi . Je suis restée là avec le sentiment
d'être figée dans du béton armé...Nos regards se sont croisés et à cet instant
même je savais que le court de ma vie allait changer. Perplexe je pressa le
pas, pour ne pas paraître plus idiote que je ne l’était déjà. On dit que
l’amour rend fou, je ne sais pas si on pouvait dire que cette rencontre était
un coup de foudre, mais je me suis sentie changée après celle-ci . C’était peut-être un signe, en tout cas je ne pensais pas qu’une simple rencontre
pouvait autant changer une vie, et la rendre magique.
-By YMA.
Commentaires
Enregistrer un commentaire