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En toute intimité.

 

L’éducation sexuelle.

Image par Bellezza87 de Pixabay

Bonjour, tout le monde, j’espère que vous allez bien et si ce n’est pas le cas, je vous transmets de très bonnes ondes. Aujourd’hui, je m’adresse à vous pour vous parler de la société, sujet qui est très présent sur mon blog, avec un peu de stéréotypes et de sexualité. Je ne vais pas cesser de le redire, mais il est important d’en parler.  Je mentionne au préalable que certaines informations que  je divulgue sont dues à des recherches professionnelles. Je vous souhaite une bonne lecture ! 

·        Mise en contexte :

L’éducation sexuelle, c’est un sujet intéressant qui m’est venu en parlant avec un ami de longue date. On parlait de mon expérience que j’avais effectuée lors de mon bénévolat dans un collège où j’animais un atelier sur l’éducation sexuelle. On parlait comme cela de plusieurs thématiques qui relataient de cela et là je me suis dit : j’ai  un sujet !

·        Définition :

L’éducation sexuelle ? C’est l’éducation qui nous ai donné sur la sexualité que cela soit par le biais de plusieurs intermédiaires, parents ou institutions scolaires. Bien souvent, on aborde les appareils génitaux début collège en SVT. Ce moment, pour les personnes qui l’ont vécu, est souvent associé à de la gêne face  (et pourtant ce n’est qu’un début). Pourquoi ce sentiment ? Tout simplement, car on rentre dans la période de  l’adolescence (tranche d’âge approximative commençant aux alentours de 11-12 ans) et que notre corps est, disons en transformation. Il y a des hormones qui font leurs fêtes dans notre corps et cela peut nous embarrasser.  De façon simple, nous sommes en découverte de notre corps à ce moment. Lors de cette première approche, on nous enseigne surtout le fonctionnement de « nos outils de reproductions » et bien entendu le fameux « comment on fait des bébés ». En soi, rien de bien gênant. En cette période, il y a aussi des interventions qui en traitent  (du moins c’est que je m’en souviens brièvement de mes années de collège). Lors de celles-ci on nous parle de MST (Maladies Sexuelles Transmissibles) comme le SIDA ou le VIH, de contraceptions et notamment la manière de mettre un préservatif. Là on peut commencer à rentrer dans le vif du sujet.

Donc, reprenons, on nous renseigne sur le fonctionnement de nos organes génitaux et comment se protéger lorsque nous avons des rapports sexuels, mais est-ce que c’est tout ? Alors oui et non. L’éducation sexuelle ne se limite pas à cela et je l’ai très bien compris lors de mes séances de bénévolat. En effet, il y a eu beaucoup de sujets qui ont été abordés lors des interventions auxquelles j’ai participé et je vais vous en parler  de certains  qui me semblent importants comme la communauté LGBT+, la pornographie, la majorité sexuelle, le désir d’avoir un enfant, les contraceptions, les violences conjugales et le viol, l’éducation sexuelle avec les parents et d’autres sujets que vous découvriront bien assez tôt.

·        La communauté LGBT+ :

Tout d’abord, il y a eu le sujet de la communauté LGBT+. En effet, il y avait des pictogrammes où il y avait la représentation de l’égalité entre deux symboles de femmes avec un = <3 et idem pour le symbole des hommes. De plus, il y avait quelques questions sur le sujet (la bisexualité, les lois etc.). De ce que je peux dire de mon expérience (de bénévole), c’est que les jeunes ne sont pas trop renseignés  sur le sujet alors qu’il y a tous les moyens mis à disposition comme les  réseaux sociaux, les films et séries ou tout simplement internet. Cela est donc surprenant. Cependant, de ce que j’ai retenu de leurs discours, c’est qu’ils ne sont pas contre ces personnes, mais bien au contraire, choquées et surprises du comportement haineux des lgbtphobes.

La pornographie :

 Avant toute chose, la pornographie  est interdite aux mineures (ils risquent une forte amende de 75 000  euros).  Pourquoi cette interdiction ? Tout simplement, car la pornographie ou les films X ne représentent aucunement la réalité. Pour les personnes qui ne savent pas de quoi il s’agit : ce sont des vidéos qui mettent en scènes des personnes hétérosexuelles ou non, blanches ou d’origine confondue  selon le point de vue masculin surtout. En effet, la femme est beaucoup plus vue  comme un réceptacle ou objet purement sexuel. Cela est majoritairement produit  par les hommes et destiné pour eux.

De plus, cela donne une image erronée des relations sexuelles et du corps. Ce type de format est rempli de stéréotypes en tout genre. On voit bien souvent des femmes qui n’ont pas de poils ou très peu, symbolisant dans leurs logiques l’idéal de la femme pour l’homme. On peut y voir des performances très poussées, des gémissements simulés. On peut donc y déceler un scénario d’un rapport sexuel qui semble conventionnel. Du moins, c’est ce que peuvent penser les jeunes, mineurs, qui regarderaient ce type de vidéo. En les  visualisant, ils n’obtiendront surtout que  des attentes, une vision faussée et des complexes pour plus tard.

Effectivement, les jeunes qui auront osé enfreindre cette règlementation peuvent être déçus de leurs premières fois, car ce n’est pas comme ils ont vu. Ils peuvent complexer ou faire complexer l’autre partenaire. Retenez les jeunes que si la pornographie à une limite d’âge ce n’est pas pour rien. Ce n’est pas la réalité. Et même s’il existe des pornos qui sont dits alternatifs, cela n’est en aucun cas une « excuse » pour les visualiser.

Ce type de vidéos impacte le moral (attentes) et nos rapports aux autres et surtout à notre corps. La relation que nous avons avec notre corps est remplie de rudes épreuves. Il change et notre regard sur lui aussi. On peut l’aimer et le détester dans la minute qui suit. Cela peut-être par rapport aux mêmes raisons mêmes. Tout ça pour dire que la relation que nous avons avec nous-mêmes et déjà bien compliquée et que rajouter des contenus de la société ne va pas nous aider. Alors, réfléchissez bien si vous voulez en regarder. Surtout, attendez d’être majeure et de pouvoir prendre du recul (si c’est votre décision). Et prenez soin de votre relation que vous entretenez avec votre corps. 

·        La majorité sexuelle :

 Celle-ci diffère de la majorité que nous connaissons tous.tes, qui correspond à l’âge de 18 ans. En effet, selon la loi, la majorité sexuelle est de 15 ans. En gros, il est autorisé d’avoir des relations sexuelles à partir de l’âge de 15 ans et non avant. Cela peut paraitre surprenant, mais au final cela ne l’est pas tant que cela. Je dirais que pour passer le cap, faire cette action (faire l’amour) il faut être prêt. e et savoir tout ce qu’il faut savoir. Notamment sur les protections à utiliser (préservatifs,  pilule (du lendemain aussi), là où on peut aller s’il arrive une grossesse (le planning familial). Il faut être renseigné.

 De plus, c’est un peu comme un rite de passage. En effet, avant on considérait que lorsque deux personnes font l’amour, elles devenaient une « femme » ou un « homme ».  Il y a en tout cas cette idée d’étape à franchir. Cependant, il n’y a pas d’âge fixé pour le faire. Il ne faut pas avoir honte de ne pas l’avoir fait juste après avoir eu les 15 ans en question. Il  ne faut pas se sentir gêné. e ou honteux. se de se préserver jusqu’au mariage (oui je regarde Jane the Virgin). Il ne faut pas avoir honte de le faire tard ou de ne pas vouloir le faire. Il y a bien souvent une certaine pression autour de l’acte en question, tout comme il y a des tabous. Petit point historique : autrefois, il était mal vu qu’une femme perde sa virginité avant le mariage. Il y avait toute une procédure, comme le fait de vérifier qu’elle soit bien vierge lors de la nuit de noces, avec notamment le test du mouchoir (on le voit si je me souviens bien dans la Princesse de Montpensier le film, ou aussi (la pression autour de cela) dans la série Les Chroniques de Bridgerton. Celle-ci fait référence à l’époque de la Régence en Angleterre, au XIXé siècle.  Il faut déconstruire toute cette pression autour du sexe et laisser les gens vivre leurs sexualités. 

Le désir d’avoir un enfant :

Dans la continuité du discours, j’aborderai la chose suivante : le désir  d’avoir un enfant. Pourquoi en parler lors d’une activité de l’éducation sexuelle ? Car c’est un bon sujet à traiter et que cela peut être une conséquence (bonne ou mauvaise, tout dépend du contexte de la situation) d’un rapport sexuel. Quand les jeunes tombaient sur cette case, on essayait avec l’aide-documentaliste de leur faire parler le plus possible.

Petite parenthèse : on  a essayé  de faire développer leurs réflexions sur les attentes divergentes des personnes lorsqu’elles faisaient l’amour (sur le pictogramme, on voyait deux personnes en pleine action. L’une (la fille) pensait au mariage et avoir une famille et l’autre (l’homme) pensait au fait d’être plus célibataire. Dans ce cas de figure, on les a interrogés sur le schéma mental de la société qui nous inculque que bien souvent ce type de pensées sont associées à  un genre précis alors que pas forcément !

Cela vaut de même sur le désir d’avoir un enfant. Bien souvent, on le met en lien avec la figure féminine. Pourquoi ? On pense directement à l’instinct maternel et au faite  que cela c’est la  femme qui met au monde l’enfant. Tout simplement, il y a dans la société cette équation tout établie : la femme = maternité = seule personne à vouloir un enfant. Or, il peut avoir des hommes aussi qui veulent fonder une famille. On peut le voir dans un couple hétérosexuel ou bien avec le cas des couples homosexuels, qui font appel à la GPA (Gestation Par Autrui) ou à l’adoption.

·        L’horloge biologique

Cette une pression sociale qui est destinée aux femmes .  Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement, c’est le temps imparti qui est donné aux femmes pour concevoir un enfant de « manière naturelle. » Les femmes à la puberté ont des changements dans leurs corps. Des poils, des seins qui poussent et surtout des règles qui s’écoulent de leurs vagins une fois par mois. La puberté débutant de manière générale aux alentours de l’âge de 12 ans, mais cela peut se faire avant ou après. Les règles sont importantes, car elles permettent de faire un enfant. Oui, je sais, vous devez vous   dire, mais justement il ne faut pas avoir de règles si nous voulons concevoir une progéniture. C’est vrai, mais elles ont un rôle capital tout de même. C’est justement lorsque nous ne sommes pas fécondées que les règles apparaissent. Excusez- moi, je m’égare un peu.

Tout cela pour dire que les règles ont un début  et une fin, qu’on appelle la ménopause (qui est en général  vers la cinquantaine voire plutôt ou plus  tard). Arrivée à cette période, la femme ne peut plus concevoir d’enfant, car son appareil reproducteur n’est plus aussi opérationnel. Je tiens aussi à préciser ici que c’est une injustice purement biologiquement, car les hommes peuvent donner naissance comme bon leur semble et les femmes ont comme une date limite. La figure féminine, arrivée à un certain âge est face à des questions importantes : est-ce que je veux avoir un enfant ? Combien de temps me reste-t-il ? Rappelons que le fait d’avoir un enfant semble une logique coulée de source qui est associée à la femme. Dans ce sens, la femme est donc mise dans une case d’une figure reproductrice. De ce fait, si la femme ne veut pas avoir d’enfant cela est souvent mal vu. On lui sort des discours comme quoi cela ne durera pas et qu’elle finira par changer d’avis. Oui, la femme est bel et bien représentée comme une simple finalité de maternité. C’est un schéma mental, stéréotypé et bien archaïque qui est inculqué dans la société. Cela n’est pas le seul et on peut le voir par le biais du marketing, de la télévision et de la publicité. 

Ce que je veux dire par là, c’est que le désir d’avoir un enfant n’est pas qu’associé à la femme. Tout le monde peut désirer avoir un enfant, fonder une famille, comme ne pas le  vouloir. C’est un choix qui doit être, dans le meilleur des cas, bien réfléchis, car cela a de t lourde de conséquences. Ce n’est pas anodin de donner la vie et d’éduquer un enfant. Cela implique de grandes responsabilités et de stabilité (un minimum et dans le meilleur des cas). 

·        Les contraceptions: 

C’est très important d’en parler, car cela empêche les grossesses, mais aussi des conséquences plus désastreuses : les maladies. Faire des choses d’adulte n’est pas sans précaution et pas sans protection. On va partir du plus évident au moins évident.

Tout d’abord, il y a le préservatif (masculin et féminin (eh oui !). Cette protection nous permet de ne pas avoir d’enfants et protège des maladies (VIH, SIDA et compagnie). Il en existe qui sont fait en latex ou bien en d’autres matières. Effectivement, même si cela est surtout un avantage économique pour les pharmaciens (au passage on peut en avoir gratuitement à certains endroits comme le planning familial ou bien certaines infirmeries (collège, lycée ou université), il est important de se protéger et tout le monde y a droit. Il n’y a pas d’excuse pour ne pas se munir de son paquet de préservatifs. De plus, cela ne coute pas très cher. Je ne suis pas là pour vous expliquer comment  le mettre, il y a d’autres professionnels qui vous débrieferont sur le sujet, mais pour vous mettre en garde sur certaines choses importantes sur le préservatif : c’est une protection dite  très efficace,  si bien mise. De plus, on n'utilise un qui est différent à chaque fois  (un rapport = un préservatif = usage unique), on le met aussi bien lors de pénétration que lors de fellation (exemple de préliminaire). Le but est de se protéger de toute éventualité (maladie et grossesse).

En deuxième position, il y a la pilule. Celle-ci est beaucoup plus ciblée pour empêcher d’avoir des enfants. Elle se décline sous plusieurs sortes : la pilule du lendemain (contraception d’urgence), les pilules qu’on prend tous les jours ou bien pendant une certaine durée, des pilules à heures fixes.  Concernant les pilules médicales, il faut en parler avec un spécialiste. Pour la pilule du lendemain, prise jusqu’à 72 h après l’acte. Et il existe aussi la pilule du  surlendemain qui va jusqu’à 5 jours après l’acte. Il est préférable que celle-ci soit prise le plus rapidement, pour qu’elle soit plus efficace. C’est tout à fait anonyme et même si c’est une épreuve pour la fille, il ne faut pas avoir honte de demander au pharmacien.ne. Par la suite, nous avons les implants, le patch ou le stérilet (beaucoup plus pour le public « féminin »).

Dans tous les cas, il faut retenir une chose, il faut se protéger lors des rapports sexuels, c’est très important (cela même si on veut avoir un enfant). On peut aussi se faire dépister pour savoir si on a une MST ou IST. La contraception du préservatif n’est pas une affaire de garçon, car cela concerne les deux partenaires. Il faut parler de contraceptions avec l’autre partenaire. Parler aussi des attentes qu’on a de la relation et de l’acte en question. Se protéger concerne les deux personnes. Le garçon comme la fille peut acheter des préservatifs. Retenez qu’il est important d’en parler. Cela prend relativement peu de temps et peut sauver des vies (les MST affaiblissent le système immunitaire et peuvent engendrer d’autres conséquences comme la mort de la personne). 

Les violences conjugales et les viols :

Tout d’abord, petits topos sur les violences conjugales. Cela n’est tout simplement pas acceptable, que cela soit le cas de l’homme qui frappe la femme ou l’inverse. Une relation doit reposer sur la confiance, le sentiment de sécurité, l’amour, la complicité, mais en rien de la violence. On entend bien souvent les femmes qui sont battues par leurs maris, compagnons ou exs. Ces victimes peuvent mourir des blessures. Dans tous les cas, violences graves ou pas, cela détruit une personne physiquement et mentalement. L’impact psychologique est très important et doit être pris en compte. S’il y a des personnes concernées, il faut en parler et tout simplement partir si vous en avez la possibilité. Cette forme de violence est inacceptable. De plus, il a dû avoir des violences conjugables de manière incalculable avec le confinement qui servait de contenir les gens chez eux, mais aussi d’être un décor de scène de violence.

Concernant le viol, cela n’est pas convenable aussi. Enfin, je le dis, mais c’est tout à fait logique : LES VIOLS C’EST NON ! En complément d’information, ce qu’il est important de savoir et de retenir sur le viol c’est que c’est une affaire de CONSENTEMENT. Eh oui, le consentement, ce mot est  très important. Lors des relations sexuelles, il faut que les personnes soient consentantes de le faire. Ce n’est pas un acte anodin et il faut que les personnes soient d’accord. Une des personnes peut changer d’avis à tout moment : elle peut dire oui au tout début  et changer d’avis par la suite il faut RESPECTER cette décision. Cela s’appelle le consentement mutuel.  Il y a quelque chose qui est important de savoir : pour pouvoir dire « Non », il faut être dans un état de lucidité. En d’autres termes, ne pas être sous l’influence de l’alcool ou de drogues ( dures  ou non), cela change la donne. Faire l’amour c’est littéralement la fusion de deux corps en un et pour cela il faut qu’elles soient ok. Malheureusement, il n’y a pas d’âge pour être victime de viol (ou d’agressions  sexuelles).  Les réseaux sociaux sont assez bénéfiques dans ce cas-ci. En effet, par le biais de cette interface, on peut y voir une certaine quantité de comptes qui abordent le sujet. Grâce à eux, on apprend par exemple qu’il n’y a pas une tenue type qui permet de justifier le fait que la personne a été violée. De plus, ils permettent la visibilité de ce sujet qui est encore tabou et par la même occasion, aux victimes de pouvoir en parler et aller mieux par la suite. Il n’y a pas d’âge pour subir cela et c’est une triste réalité. Le consentement, parler, discuter sont des choses importantes de la vie quotidienne et surtout lors de rapports sexuels. 

Il me semble avoir fait le tour des sujets qui me semblaient importants que j’ai vu lors de mes séances de bénévolat. Cependant, l’article en lui-même ne se termine pas de la sorte. En effet, j’ai abordé le fait qu’il y avait l’école qui parlait de l’éducation sexuelle, mais ce ne sont pas les seuls pédagogues qui peuvent traiter du sujet avec les jeunes.

·        L’éducation sexuelle avec les parents :

Eh oui, les parents aussi peuvent en  parler   avec leurs enfants. Vous savez ce genre de conversations gênantes que les parents ont à un moment de la vie de l’enfant. Le genre de discussion avec les mots « tu sais tu commences à grandir », « protections », « contraceptions », « tu peux venir me voir ou m’en parler avant de faire… » etc. Bien souvent c’est aux alentours de l’âge de 12 ans voire plus tôt ou plus tard. Vous l’avez compris, les jeunes adolescents ont leurs lots de gêne arrivés à la puberté. Pourquoi tant de gêne autour de ce sujet ? Je vais vous le donnez en mille : le sexe est assez tabou dans la société, mais pas ce n’est pas la seule raison.

·        Le sexe tabou ?

Oui enfin on n’en parle pas avec aisance au repas de famille. Cela est dans la sphère intime aussi. Tout ce qui est en lien avec la sexualité (la prostitution, le kamasutra, les contraceptions, les partenaires et autres) est bien souvent des sujets évités. Comme je l’ai dit précédemment, les rapports sexuels étaient une affaire de société associée au scandale. C’était la représentation de la putain ou de la bonne femme. Avoir des relations sexuelles est bien souvent vu comme une perversion de l’humain qui succombe aux pulsions et au désir charnel et non de l’esprit de la personne. Les personnes qui en  ont  font leurs métiers sont pointées du doigt et jugées pour avoir une vie de débauche.  Le sexe est souvent mal vu et certain choses, représentations, ne change pas.

·        Le sexe est-il genré ?

 Eh bien, comme dit plus haut, la représentation « cinématographique » présente dans les vidéos pornographiques est bien masculine. Certaines scènes dans des films, disons plus tout public (comme dans Cinquante Nuance de Grey ou 365 Days sur Netlix (j’en ai déjà parlé sur mon blog au passage) suivent le même schéma. Cependant, ce  n’est pas la seule manière d’y entrevoir la touche stéréotypée de la société concernant le sexe. En effet, la manière d’en parler à notre progéniture diffère relativement selon le genre de ces derniers. Les parents ont plus de facilité d’en parler avec les garçons, moins de gêne, de honte peut-être aussi. Ils prennent moins de pincettes, expliquent clairement et achètent même souvent des préservatifs pour eux. Pour les filles, il  y a plus de délicatesse pour aborder le sujet. C’est plus de pincette et de blabla. Il y a l’idée que la femme va perdre quelque chose (la virginité (et encore cela reste à discuter, car pour certaines femmes, l’hymen revient)  et que cela symbolise une étape. Les jeunes filles ont plus cette conversation gênante, que cela soit avec le père ou la mère (ou autres membres de la famille). Je trouve cela triste de parler différemment d’un même sujet, tout cela en prenant en compte un simple chromosome. Les êtres humains ont des relations sexuelles, c’est un fait et il faut aborder le sujet avec plus de transparence et moins de stéréotypes. 

·        Le moment de la grande conversation ?

Eh bien oui et non. Il faudrait en parler assez tôt, mais pas trop. Je dirais à partir de la puberté. Surtout ne pas instaurer un sentiment de gêne, de tabou ou de honte sur le sujet. Cela devrait être simple (ou du moins plus simple) d’en parler. En effet, si on fait sentir à l’enfant que c’est un sujet délicat, celui-ci peut faire bien des choses dans le dos des parents ou avoir tout simplement des frustrations ou autres. Il faut enlever le tabou autour du sexe pour renforcer un peu la relation entre parents et enfants. On peut aussi décider d’en parler quand on voit que l’enfant commence à fréquenter quelqu’un (que cela soit sérieux ou pas), mais toujours avec le moins de gêne possible. Ce sentiment de gêne établi dans la relation entre parent et enfant peut difficilement partir. 

·        La sexualité de nos jours :

Elle est très présente. En effet, on la voit beaucoup sur les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Tik Tok, Snapchat etc). Il y a aussi une hyper sexualisation des jeunes avec la mode et la manière de se comporter. Tout semble s’accélérer. Les jeunes actuels s’exposent avec une telle facilité et innocence sur les réseaux sociaux en y oubliant la gravité qu’il y a derrière. En effet, ils  ont accès à nos données personnelles et que tout est enregistré. En gros, de nos jours, on ne s’appartient pas réellement.

Les jeunes 2.0 sont aussi exposés à des contenus plus ou moins osés via les réseaux sociaux, cela est dangereux, mais en contrepartie les réseaux sociaux sont un moyen de communication et d’information. Effectivement, on y retrouve des contenus avec des pensées progressistes et on peut échanger avec un peu moins de gêne qu’avec les personnes de la vie réelle. Les jeunes peuvent se renseigner très facilement sur beaucoup de sujets et déconstruire certaines idées reçues.

 Hormis les réseaux sociaux, les séries ou films peuvent aborder le thème de la sexualité. Je pense ici à la série Netflix Sex Education. Je vous avoue en avoir parlé  avec les élèves et vice versa. C’est une série qui est assez pertinente,  à mon sens,  et qui mérite le détour. Je pense aussi  à des personnages de série par rapport à certains sujets abordés dans cet article comme dans la série 13 reasons why ou encore SKAM FRANCE. Je ne dirais pas leurs noms pour ne pas spoiler.

Les jeunes ont tout à disposition pour avoir les informations concernant le sexe. Ils devraient en profiter pour se renseigner et poser des questions s’il faut. Peut-être qu’au fond les parents ont cette gêne d’aborder cela avec eux, car ils doivent tout expliquer. Si les jeunes en parlent et prennent les devants et essayent, de briser la glace, peut être que cela mettra les parents dans une autre posture. Après tout cela concerne des « choses d’adultes » donc en prenant les devants, les filles passeront peut être moins comme la figure de l’éternel bébé aux yeux des parents et  cela permettra  de rassurer un peu les deux partis. Ce n’est qu’une simple théorie. Dans tous les cas, il faut en parler, car c’est important comme sujet et essayer de déconstruire certaines choses  concernant cela. En effet, je pense que  ça ne serait que positif. 

J’espère que cette petite lecture vous a appris des choses ou du moins que cela n’était pas une torture. J’ai essayé d’aborder les thématiques qui relataient de mes séances de bénévolat. Si vous  pensez à d’autres points à aborder, je me ferais un plaisir de le faire dans un autre post. En effet, je trouve que celui-ci est assez complet en longueur et j’ai peur que cela en fasse de trop. En tout cas, n’hésitez pas à venir me parler, je ne mords pas. Je ferais mon possible pour vous satisfaire. Je vous souhaite d’aller bien, sincèrement. Je vous fais des bisous et à la prochaine. 

 

-         By Yma.


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