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Genre tu ne le sais pas ?

 


              Image by Gerd Altmann from Pixabay 


Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien et si ce n’est pas le cas que cela se passera beaucoup mieux par la suite. Dans tous les cas, je vous envoie des good vibes. Aujourd’hui, je m’adresse à vous pour vous parler de société, pour ne pas changer.


La société est régie par un système de binarité. Étymologiquement, cela veut tout simplement dire que la société est dans une vision où il y a deux parties. Par conséquence, il y a référence ici aux genres, féminins et masculins. Nous sommes donc dans une société binaire.


En effet, nous le comprenons bien avec des codes couleurs et des stéréotypes en tout genre. La société nous met dans des cases en fonction de notre physionomie, de nos organes génitaux. On nous catégorise et stigmatise. Mais, en aucun cas, on nous prend dans notre intégralité. On nous divise pour mieux régner comme on dit. On se focalise sur l’unité globale de la population et non sur ce qu’on peut ressentir en tant qu’humain.


Effectivement, l’idée est vite faite comme quoi il n’y a pas d’incohérence dans un corps. On a un corps pendant un temps donné et on se débrouille avec cet amas de chair. Cette interface avec le monde qu’on peut aimer ou bien au contraire le détester du plus au point. Le haïr, maudire et vouloir juste qu’il meure. Sauf qu’il y a des personnes qui ne se sentent pas en accord avec leur corps et avec cette représentation de la société. Cette vision par un prisme restreint.


On pourrait dire que ce sont des exceptions qui échappe à la règle mais je n’aime pas trop cette tournure honnêtement. Ce sont juste des êtres humains incompris encore dans la société et qui luttent pour se faire entendre, comprendre et surtout montrer qu’ils ont le droit d’exister. Qu’ils sont légitimes d’exister. De faire comprendre que ce n’est pas un phénomène de mode ou une passe mais bel et bien quelque chose de sérieux. On parle de ressenti tout simplement. Ressenti qui est souvent négligé dans la société. Pourquoi ? Les émotions, les affects, ce qui est psychologique n’est pas très important dans le monde dans lequel nous vivons car ce sont des choses personnelles et sur lesquelles nous n’avons pas vraiment trop d’emprise. Cela ne correspond pas vraiment à la société carré dans laquelle nous résidons. Cela serait sortir du cadre et elle a horreur de cela. Ce qui est hors norme !


De qui je parle ? Je fais ici aux personnes de la communauté LGBTQIA+, plus particulièrement aux personnes transgenres et non binaire. Les personnes transgenres sont des individus qui ne se sont pas en accord avec le sexe qui leur en sont assignés à la naissance. Elles ont, majoritairement mais ce n’est pas quelque chose d’obligatoire, ce qu’on appelle une «  dysphorie de genre » qui est un processus psychique, encore à ce genre inexpliqué. On sait juste que cela se passe mais on ignore les raisons de la dysphorie. On peut voir ce terme de dysphorie de genre sur les réseaux sociaux, associé à des comptes qui défendent la communauté LGBTQIA+, qui font passer des messages pour normaliser la chose ou bien encore dans des documentaires sur le sujet. En effet, sur la plateforme de visionnage, Netflix, il y a un documentaire «  Petite fille », qui raconte le combat d’une jeune fille transgenre, prénommée «  Sasha » et de sa famille pour l’acceptation de la petite dans l’enceinte de l’école primaire notamment. Je vous le conseille, c’est une très belle œuvre qui est très touchante. Pour rappel, les personnes transgenres ne sont pas obligées d’effectuer des opérations. Elles font ce qui est juste et en accord avec le genre qu’elles sont et la représentation de celui-ci. Cela est souvent déconcertant dans la société car on associe le pénis au genre masculin et le vagin au genre féminin.Or, ce ne sont que des attributs auxquels nous construisons des représentations mentales. En complément d’informations, je tenais à rappeler que malheureusement les conditions des personnes transgenres sont parfois mises à rude au quotidien pour leur acceptation, au combat des insultes transphobes, des meurtres mais aussi des emprisonnements dans certains pays. Elles sont obligées de se battre pour avoir le droit de vivre. Pourquoi ? Car elles sont mal vues dans la société. Elles sortent du cadre. C’est ce que je disais tout à l’heure, on fait attention à l’unité et non à la singularité de chacun et c’est ce qui m’écœure dans la société.


Cependant, je ne vais pas m’attardais sur le sujet de la transidentité. Non que cela ne m’intéresse pas mais justement j’en ai déjà beaucoup parler sur mon blog et je n’aimerai faire de la redite. Ce que vous devez retenir en soit, c’est que ces personnes sont des êtres humains comme les autres, qu’elles ont le droit d’exister et qu’elles ne méritent pas les insultes et toutes les horreurs qu’elles subissent au quotidien. Elles sont légitimes à la vie ! Je précise que je dis «  elles » en référence aux personnes transgenres ( je dis cela pour ne pas avoir d’ambiguïté )


Dans la famille de la communauté LGBTQIA+, je demande les personnes non binaire. J’ai essayé d’amener le sujet de manière tranquille ne m’en voulez pas. Donc je reprends. Les personnes non binaire. Mais qui est-ce ? Ce sont des personnes qui ne se considèrent pas entièrement dans les genres de la société ( homme ou femme). Iels peuvent aussi se sentir entre les deux, se sentir plus ou moins femme, plus ou moins homme. C’est encore quelque chose de complexe. Mais la non binarité c’est un terme parapluie si je puisse dire. Il y a sous cette appellation le terme de «  gender fluid » par exemple. Iels font en sorte de se sentir eux même dans tous les cas. Iels ne laissent pas la société leurs dire quels rôles jouer mais ils endossent les leurs. Il y  a autant de non binarité que de personnes et tout dépend du ressenti.


Ces personnes sont mal vues de la société car elles remettent en cause le système. Iels montrent la pression sociétale qui est exercée.  Iels interrogent sur le fait systématique de désigner une personne par son sexe à chaque fois. Elles s’approprient ce qu’on appelle féminité et masculinité. Iels vivent comme elles le sentent sans se conformer aux codes de conduite que dois avoir une personne. Les genres sont des constructions sociales, et toute chose construite peuvent être déconstruite.



Iels envoient valser les codes et les stéréotypes de genre. Iels sont juste elles-mêmes sans être reconnu systématiquement par leurs sexes. Iels soulèvent une certaine question qui est : Pourquoi toujours mettre des étiquette et des cases ?

Il y a une vidéo qui en parle bien : https://www.youtube.com/watch?v=8aM0mWvEdvo.


Je dis bien qu’iels interrogent la notion de genre. C’est du moins comme cela que je vois les choses. Au fond, c’est quoi être une femme ? Un homme ? Est ce que ce ne sont que nos attributs corporels et distinctifs qui font que nous sommes qui nous sommes ? On se réduit à des bouts de chairs, des organes ? Est ce que la poitrine, le vagin, les menstruations et autres définissent automatiquement une femme ? Est ce que le pénis définit systématiquement un homme ? Ce ne sont que des données qui nous sont attribuées à la naissance mais nous avons le droit de nous les approprier, de les rejeter, de les remodeler. On a le droit de se créer notre identité en fonction de ce qu’on ressent et non d’une certaine conduite genrée de la société. Rayonnez et soyez vous même mais surtout fidèles à ce que vous ressentez. C’est le seul moyen de ne pas se perdre. Ce n’est pas grave si vous ne correspondait pas à la société, tant que vous êtes en accord avec vous même alors tout va bien. Je sais ce n’est pas simple mais malheureusement, on ne vient pas au monde avec une notice.


Les personnalités, les professions, les activités. La société nous divise comme elle le peut. De ce fait , elle nous confine et nous empêche de nous exprimer dans notre juste valeur. Il suffit d’un écart de conduite pour que nous soyons regardé d’un autre œil. C’est comme si nous avons du sang bleu ou rose dans nos veines et que c’est cela qui nous détermine. Or, nous pouvons décider de qui nous voulons être et qui nous sommes. Nous pouvons décider de faire valser les codes. A quoi bon ressembler à quelqu’un que nous ne sommes pas ? Pour faire plaisir à qui ? A s’oublier au profit de la société ?


L’importance c’est de s’aimer soit même et non forcément de rentrer dans des cases si étouffantes. La non binarité ouvre un éventail de possibilité à l’humain. Il peut aimer ce qu’il veut tant qu’il se sent bien. Il n’y aucune obligation à s’identifier exclusivement à un genreL’humain est comme il est et on ne peut pas l’obliger à être une personne qui ne veut pas.

Les personnes non binaires peuvent passer par des traitements comme pour les personnes transgenres. Cela dépend de la volonté de la personne évidemment et au genre qu’iels  se ressent  plus ou moins. L’individu peut demander à prendre des hormones mais à pas faire toutes les  opérations. De toute façon la personne est libre de faire ce qu’elle veut de son corps du faite simplement que c’est le sien. Il y a des personnes trans qui sont non binaires. Iels peuvent s’identifier à son ressenti de genre profond mais pas forcément exclusivement. Il y a vraiment beaucoup de variantes sur ce sujet de société de la non binarité.


Il ne faut pas se fier aux apparences de nos jours. 
C’est pour cela qu’il faut demander à la personne que nous avons en face de nous et/ou derrière un écran comment elle veut qu’on s’adresse. Avec du féminin ? Du masculin ? Du neutre ? La personne se sentira alors en confiance et moins frustré a priori. Cela montre une forme de respect. Nous ne sommes pas obligé d’accepter totalement mais le respect est quelque chose qui doit rester. Pour le bien de la personne. Il y a donc une façon de s’adresser avec une personne non binaire. Comme une sorte de petit lexique qui n’est pas difficile :

Nous pouvons utiliser le pronom iel qui est une contraction des pronoms il et elle. De même pour désigner le  partenaire de l’individu  avec le terme : copaine. Pour ne pas faire d’erreur, dans la généralité avec les termes d’individus et personnes. Dans le cas de parents non binaire, on peut dire source au lieu de dire père ou mère. Ce n’est qu’une autre manière de s’exprimer mais qui reste dans le confort de la personne sans la porter atteinte.


La non binarité aimerait être plus considérée et plus mise à l’avant. Cependant, sa réputation déjà pas grandissante a fait profil bas avec l’apparition d’un extrait de vidéo qui dit : « Je ne suis pas un homme monsieur. » La non binarité  a suscité une vague de moquerie et d’incompréhension. Les personnes non binaires aimeraient être plus visible et mieux acceptées. On pense qu’iels sont dérangé.e.s mais iels montrent juste une vérité qui est le problème de la binarité. C’est pour cela qu’iel aimeraient une suppression des mentions de sexes ou bien le fait d’être reconnu en pouvant mettre «  Non binaire », «  Neutre »  ou « Autres. »  Il y a un manque de la part de l’éducation nationale sur certains sujets sociétaux et c’est cela la cause du rejet. Quand on ne sait pas, le premier réflexe c’est de tirer avec des mots poignants. Les mots sont des armes qu’il faut s’avoir maîtriser. On ne veut pas montrer qu’il peut avoir pléthore d’humains au plus jeunes mais c’est eux l’avenir.

Dans la continuité de la thématique de l’éducation nationale, je mets l’accent sur l’interrogation des nouvelles connaissances à apporter aux élèves. Je veux dire par à un enseignement beaucoup plus inclusif. C’est une question importante car cela concerne les futures générations. Je trouve que cela est importante d’apprendre aux plus jeunes qu’il existe une variété de l’humanité. De plus, c’est tout simplement leur apprendre le respect et le vivre ensemble avec autrui. Cohabiter avec autrui dans la bienveillance. Ce sont eux l’espoir de demain. Nous avons la possibilité de leur inculquer les armes pour un meilleur avenir. Après, est-ce qu’il faut par exemple leur apprendre la conjugaison avec les nouveaux pronoms ( iel) ? Je pense que leur expliquer que cela existe et dans quel cas les employer ou bien d’utiliser des termes neutres et déjà une bonne chose. Je veux dire par là que j’ai peur que cela fasse beaucoup trop pour les élèves et qu’ils se mélangent les pinceaux. De plus cela n’est que de l’ordre hypothétique car ce n’est pas encore en vigueur dans des textes de lois. Évidement, ce n’est que mon point de vue et j’assume mes propos.



Pour terminer cet article, j’aimerai vous faire part de la connaissance d’un ouvrage que j’ai lu quand j’étais dans le secondaire, au lycée. Il s’agit de «  Les Porteurs » de C.Kueva. Il y a trois tomes. La thématique abordée est très intéressante et rentre parfaitement dans ce que j’ai évoqué tout au long de ce post. En effet, l’histoire relate de la société, de la pression sociale et du genre notamment. Ce sont des jeunes individus qui sont dit hermaphrodites, possédant donc les deux attributs sexuels ( masculins et féminins) et ils peuvent choisir leurs genre définitif à leurs seizième anniversaire. De ce fait, il y a toute une importance donné à cet âge, qu’on peut considérer ici comme un rite de passage. Dans le récit, il y a vraiment des questionnement sur le genre qui, je trouve, sont vraiment pertinents pour parler de la thématique dans une fiction sans que cela soit trop lourd. Le sujet est bien amené et l’histoire accroche. Évidement, il se passe quelques péripéties mais je ne vais pas trop en dire. Je vous conseille de le lire, il est vraiment intéressant et assez court. De plus, il y a un vrai travail sur les couvertures qui est effectué et cela vaut vraiment le détour visuel.

Nous arrivons donc à la fin de cet article. J’espère que cette lecture vous a plu et vous a donné un peu de réflexion. Je vous souhaite une bonne journée/soirée et je vous transmets mes salutations les plus distinguées.



By YMA.

 

 

 




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