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En un clic, Identité hors de portée.



"Derrière l'écran, je joue à cache-cache avec moi-même.  ". 

Image par Omni Matryx de Pixabay 

Connecter à une vie parallèle
Déconnecter de la vie réelle
En un clic
Je mets en scène ma vie
De façon pathétique.

Je m'expose sur la toile
Me prenant pour une œuvre d'art
Je parle pour rien, je dévoile
Ma vie privée
Mon " Je "s'efface
Laisse  place
A un avatar
D'un moi tout réinventé.

Derrière l'écran
Il y a confusion
Entre réalité  et artifice.
Je ne me reconnais plus
Ma vie privée devient public
Je me perds dans l'illusion
Des publications 
Des notifications
Des mentions "j'aime"
Des commentaires.

Je ne m'appartiens plus
Toutes mes informations
Mes secrets, mes données  personnelles
Me sont dérobées, en un clic
J'ai perdu ce qui me caractérise,
Mon humanité.

Je n'ai plus le contrôle
Je deviens folle
Je ne sais plus ce qui est vrai
Je confonds la réalité
De l'écran et celle du monde physique.

Je reste enfermée
Dans la vie que je me suis crée
Je m'y consacre entièrement
Pour préserver mon image
Je suis devenue addict
Aux avis
Aux critiques.

Je les laisse changer ma vie
Me contrôler, je ferais tout
Pour plaire aux autres
" C'est tellement important ".

Je m' étale dans des circonstances
Qui va du sage
A la nuance de la "pute"
Mon estime après la pose
Est en carence.

Je ne me reconnais plus
Entre celle devant le miroir
Et celle sur l'écran. 

Suis-je la même?
Fais -je semblant avec l'image que j'ai créer de moi ?
Suis -je bloquée dans le virtuel ?
Que devient le sens de « partager » ?

Et là je suis perdue
Je me noie dans une crise identitaire
Et viens à me demander :
Qui suis-je ?

Un utilisateur des réseaux sociaux
Qui crée une vie avec des informations
Mais qui les perd a l'instant
En un clic.

Plus de retour en arrière
Une inscription de vie virtuelle,
Une inscription d'un don d'une part de soi.

On nous utilise
Et on les autorise
Ne sachant rien
Car on croit à la confidentialité
Qu'on nous dit pour nous faire entrer.
C'est le début de la fin
Pour le moi réel.



- By Yma.

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