« La chose la plus triste à propos de la trahison
est qu’elle ne vient jamais d’ennemis, elle vient de ceux en qui
vous avez le plus confiance. » XXXTentacion.
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Image par Jills de Pixabay |
Ce soir l’ambiance n’est pas au plus haut, enfin pas plus au haut
que les mouchoirs qui s’empilent à côté de mon oreiller et de
mon nounours.
Ils reflétaient les dégâts de l’amour à la perfection, si nous
complétons avec le fameux pot de glace. Cependant, je n’avais
pas qu’eux pour me réconforter dans cette phase difficile qu’est
la peine de cœur, en ma compagnie il y avait aussi ma meilleure amie
Rosaline que je surnommais Rosie.
Depuis que Louis avait divisé une part de moi en détruisant
l’étiquette du « nous », elle venait souvent à la
maison, pour me changer les idées.
On se faisait des soirées films, on buvait aussi pour se soulager le
cœur c’est mieux que de pleurer, sauf que de temps en temps je ne
pouvais pas les retenir et j’en déversais une quantité illimitée.
Elle me connaissait forte de caractère mais cette rupture avait
créer une faille immense en moi.
Je me sentais comme vide, incomplète. Elle n’aimait pas me voir
dans cet état et faisait son possible pour que je retrouve le
sourire, me rappelant qu’il ne valait pas la peine et qu’il était
passé à côté d’une chance pour être heureux.
Elle me proposait de sortir pour changer d’air car elle ne voulait
pas que je reste enfermée à la maison, cloîtrée dans un état de
dépressive amoureuse.
Je me laissais donc emmener dehors pensant que j’allais m’amuser.
C’était le cas mais comme on dit la joie est de courte durée.
Le soir, seule je sombrais la plupart du temps.
Ne voulant pas déranger Rosie alors que nous venions à peine de se
quitter, je tentais durant ces moments-ci, de me donner des ondes
positives. La plupart du temps, cela fonctionnait mais d’autres
fois, non.
Ce soir là, ma bonne humeur était aux abonnées absentes. Je ne
cessais de penser à lui, à ses bras, à ses baisers dans le cou,
qui est la zone de point faible à nous les filles.
Je sentais que je sombrais vraiment, je me levai donc et allai me
chercher une bouteille de vin.
Le breuvage de couleur rouge se déversa dans mon corps à une
vitesse folle.
Je me suis mise à chanter comme une casserole et provoquai la colère des
voisins. Je m’en foutais car pour moi c’était drôle.
J’avais
besoin de tout sortir, de me sentir mieux et de jurer tout ce que je
pensais sur ce salopard, qui m’a fait du mal au cœur.
Ce Louis qui m’a charmé avec ses petits sourires et ses blagues
nulles, idiote je rigolais bêtement, de ses petites manies
d’attention pour me faire sourire alors que j’étais au plus mal.
Nous étions assez proche avant de nous engager véritablement.
J’avais confiance en lui et il a mitraillé mon cœur, mon
estime, mes rêves.
Il m’a démoli de l’intérieur et maintenant les larmes me
faisaient ressembler à n’importe quoi. J’étais à bout de
recours pour passer la soirée sans y penser, j’avais besoin
d’aide.
Je me levai donc avec difficulté et me dirigeai vers le téléphone.
Je composai le numéro de Rosie et j’attendis. Une première
sonnerie. Rien. Je regardai l’heure et je me suis dis que peut être
elle était en train de se faire couler un bain ou de cuisiner.
J’attendis. Le temps devint long et me tua littéralement. Je
n’étais pas bien et je n’avais pas besoin qu’on joue sur mes
nerfs pour couronner le tout.
Je criai tellement que je me sentais mal et je bus un verre d’eau.
Je me suis dis:
« Calme toi Emma tout va bien se passer, tu as déjà passer des soirées comme celles-ci et tu en es sortie indemne.
Ce n’est qu’une soirée de cafard,me dis-je dans la foulée pour me rassurer du mieux que je pouvais. »
Je me suis dis:
« Calme toi Emma tout va bien se passer, tu as déjà passer des soirées comme celles-ci et tu en es sortie indemne.
Ce n’est qu’une soirée de cafard,me dis-je dans la foulée pour me rassurer du mieux que je pouvais. »
Quelques minutes plus tard, je me servis du téléphone et fis la
même manœuvre.
Toujours aucune réponse.
Il fallait croire que soit ce n’était pas une bonne soirée pour tout le monde.
Le sort s’acharnait contre moi.
L’univers a dû se dire: «celle-ci on va la laisser seule, elle mérite».
Toujours aucune réponse.
Il fallait croire que soit ce n’était pas une bonne soirée pour tout le monde.
Le sort s’acharnait contre moi.
L’univers a dû se dire: «celle-ci on va la laisser seule, elle mérite».
Au bout d’un moment je me décidai de tenter une dernière fois de
la contacter et que si elle ne répondait toujours pas j’irai la
voir.
J’en avais besoin et elle pouvais comprendre que pour moi, dans cette situation c’était presque vitale. Merde, j’avais besoin de ma meilleure amie.
Cette personne qui est comme notre sœur.
J’en avais besoin et elle pouvais comprendre que pour moi, dans cette situation c’était presque vitale. Merde, j’avais besoin de ma meilleure amie.
Cette personne qui est comme notre sœur.
J’appuyai sur le bouton et attendis d’entendre le son de sa voix
à l’autre bout du fil, cependant celle-ci changea.
C’était le répondeur de sa messagerie qui me répondit à sa place.
Ce n’était pas normale, je connaissais Rosie, elle était la plupart du temps joignable.
C’était le répondeur de sa messagerie qui me répondit à sa place.
Ce n’était pas normale, je connaissais Rosie, elle était la plupart du temps joignable.
Je me douchai histoire de me ressaisir un peu. Je mis une veste par
dessus mon pyjama et m’en allai.
Sa maison n’était pas très loin de la mienne, je dirais à 20
minutes à pieds.
Cette proximité était géniale quand on était petite, on se
retrouvait quasiment tout le temps. Nous passions beaucoup de temps
ensemble et cela n’avait pas changé.
Nous étions tellement fusionnelle que quand
j’avais mal,c’était comme-ci elle le ressentait
aussi.
Je me trouvais devant chez elle, j’hésitais puis je me suis dis:
vas-y, c’est la seule personne qui te comprends.
Je toquai et attendis. « C’était comme avec le téléphone. »,
me dis-je. Je me lançai directement dans la maison sans me soucier
si c’était mal ou pas. Je la connaissais comme ma propre demeure.
Je criai son nom mais pas de réponse, la peur commença à me
monter.
Je me dirigeai en direction de sa chambre.
Endroit mémorable et
rempli de souvenirs en tout genre, qui passe de confession, à délire
multiples.
A proximité de celle-ci j’entendis de la musique, je comprenais
par la même occasion le fait qu’elle ne m’entendait pas.
Je décidai donc de ne pas toquer car cela ne servait à rien à part
me faire perdre du temps. De toute façon, cela ne servait à pas
grand-chose, du fait que normalement elle n’avait rien n’a me
caché.
Je poussai la porte et l’image qui était sous mes yeux était
inattendue.
Ma meilleure amie avec le garçon qui a rompu avec moi.
Je n’en croyais pas les yeux. La personne à qui je tenais le plus
avec cella qui m’a détruit, rigolaient ensemble. Ils étaient
tellement proche que cela me donnait envie de vomir.
Elle sentit que l’ambiance avait changé et remarqua enfin ma
présence.
Leurs petits enlacements cessèrent et ils parurent embarrassé.
La vérité était déguisé en mensonge, mais à un moment elle éclate au grand jour, comme mon cœur à ce moment là.
Le coup bas qui anéantit tout mon être et la confiance que l’on peut donner à autrui.
Leurs petits enlacements cessèrent et ils parurent embarrassé.
La vérité était déguisé en mensonge, mais à un moment elle éclate au grand jour, comme mon cœur à ce moment là.
Le coup bas qui anéantit tout mon être et la confiance que l’on peut donner à autrui.
Elle se présenta avec un air « désolé, ce n’est pas ce que
tu crois ».
Je ne voulais pas entendre son discours à la con qu’elle allait me
sortir.
Je présentait qu’elle allait s’excuser et qu’elle allait m’en
parler mais dans cs circonstances, que j’allais lui pardonner car
elle était tellement précieuse à mes yeux.
Cependant, précieuse ou pas, elle m’avait blessé, elle en était
la cause et cela je ne peux pas le négliger. Son acte était pire
que tout son flux de paroles.
J’avais l’impression que la pièce se remplissait de poison
tellement que les deux personnes, étaient sur la même égalité,
dans ma liste noir.
Il y avait une odeur d’amour et d’amitié empoisonnées.
Je coupai net à la conversation avec un regard en direction des deux
« amoureux » et m’en allai.
Je venais de me faire tirer en plein cœur par la personne que
j’admirais et que j’aimais le plus. Je ne pouvais pas rester là,
mon mal être en cette présence risquait d’être constant.
Mon ressenti était peut-être exagérer mais cela se justifiait.
Elle était ma meilleure amie, elle me connaissait comme personne et
elle a eu les armes pour me détruire. On se fait trahir par les gens
que nous aimons et je peux le confirmer.
Maintenant je me porte mieux depuis que j’ai retiré des personnes
néfastes de ma vie. Je prends un nouveau départ, une nouvelle vie
avec un nouveau cercle d’amis.
- By Yma.
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