Je me sens lourde
Et sourde
Prise au piège dans ce vase.
J’ai besoin d’air, de casser chaque case
De ce bocal qui me referme
Et m’enferme.
J’ai besoin d’éclore
De sortir de ma coquille
De changer de décor
De ne plus être au stade de chenille.
En moi tout s’accélère
Un afflux de pollen d’idée
En moi je manque d’air
Je ne peux plus respirer
Je vais exploser.
Ce qui était peur
Devient fleur.
Je sors de ce pot,
Et réparer les peaux cassées
De mon cœur.
J’enterre toutes mes blessures,
Et dose mon engrais pour le printemps de cure.
Il doit se dire que cette phase de sécheresse
A l’ombre de caresses
Était une hibernation de chaleur.
Le printemps va redonner vie
A cette feuille d’automne frileuse encore endormie.
Le printemps prend le temps
De refaire naître un bouquet de sentiments
Au cœur de ce tronc qu’est mon corps.
Il me fait parvenir un rayon de lumière
Un silence sonore
Un renouveau cellulaire,
A chaque partiel de racine
A chacune de mes veines.
Le printemps me fait éclore
Dans le monde de dehors
Il me fait vivre
Et savourer chaque pétale
De la vie
Avec euphorie à en être presque ivre.
Nous devons entretenir notre petit jardin secret
Que sont nos pensées.
Nous devons entretenir l’eau de notre arrosoir
Qui est celle de notre mémoire.
Nous devons profiter de cette vie,
Avant que la nature nous rappelle que,
Nous ne sommes pas éternels.
Que nous sommes là et qu’après c’est fini.
Nous sommes des particules éphémère.
Et le Temps, nous tire la sonnette d’alarme
Et nous dis avec charme :
On vient de terre
Et on reviendra poussière.
Tel est la spirale de la vie :
On vit, on meurt et c’est ainsi.
By Yma.
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