Assise sur le sol, je suis face au miroir. Face à moi-même. J'ai décidé d'affronter la pire personne: moi-même. Je me contemple dans le miroir, enfin j'analyse ce que je vois. Je fais attention à tous les détails que me renvoie ce reflet. Je mets la perception de mon corps à rude épreuve. Mon corps. Cette chose qui enrobe le squelette duquel je suis faite. Cet amas de chair que tantôt j'aime et tantôt je hais. Cette chose qui évolue avec nous, qui en proportion que cela soit verticale ou horizontale, provoquant des vergetures. Ces traces sur nos corps qui sont semblable à des traits dans le sable. Cet instrument qui permet de s'identifier en tant que soi et en tant qu'autrui. Il symbolise notre identité.
Mon corps. Je prends le temps, de le regarder, de me regarder enfin plutôt de me redécouvrir. Par moment, quand je le vois, je n'arrive plus à le reconnaître. Ma vision de lui, mon " image de soi" a été impacté par les attentes trop exigeantes que je me fixai, par un idéal. Par une version de mon corps, de moi, qui était ma foi utopique. Je me suis brûlée les ailes de mon estime en essayant de ressembler à quelqu'un et au final à me perdre. Je voulais être exceptionnelle avec un mélange de comme les autres.
Autrui, je pourrais mettre la forme sur lui, qui m'a fait changé sur l'image que j'avais de moi. Lui qui m'a assommé de critiques que cela soit réel ou derrière un vulgaire écran. Lui qui m'a donné le sentiment que je n'étais pas "assez bien", que " je ne valais rien". Lui qui inconscient sans qu'il ne prenne réellement conscience de ses actes, m' a fait pleurer, me haïr, me faire du mal à mon corps, le punissant de me faire apparaître comme un défaut. Lui qui m'a donné ce sentiment de compétition, me poussant à faire des choses folle. Autrui qui m'a détruite par toutes ces actions mais il n'a pas été que méprisable. Par autrui, j'ai pu afficher cette sculpture de chair sur des écrans. Il m'a permit d'avoir un peu plus confiance en moi, à mesure que les likes s'accumuler.
Mon corps devenait donc un outil de communication, de réaction et propice aussi aux jugements. Par le biais d'autrui, j'avais l'impression que mon corps ne m'appartenait plus.
Autrui est-il vraiment le seul responsable de la construction et de l'évolution de l'image que j'ai de moi ? C'était la réflexion qui commencer à se dresser devant moi, face à moi-même. Cette confrontation me révéla que j'étais toute aussi fautive qu'autrui. Je l'ai laissé me descendre dans les abysses de l'inconfort de l'estime de soi. Je l'ai autorisé par ma passivité de m'inculquer ces ressentiments. Je n'ai pas été assez forte pour croire en moi. Pour ne pas comprendre que c'était bien d'être soi, d'avoir sa singularité et de s'aimer. Pour se rendre compte que l'image que nous avons de nous-même n'est pas parfaite mais ce n'est pas grave au contraire.
Que nous sommes tous et toutes des petites imperfections et c'est cela qui nous rend beau.
Nos défauts apparents sur notre corps sont nos belles qualités.
Cette révélation se faisant à moi, je changeai l'image que j'avais de ce moment. Ce n'était plus une confrontation avec moi m-même mais une réconciliation. Je regardais mon corps d'un œil nouveau. Je lui demandai pardon et je lui ai dis que je l'aimais. Je laissais couler quelques larmes de sentiments de joie. C'est beau de se dire " Je t'aime". A ce moment, j'ai eu une pensée pour les autres, qui doute d'eux, qui ne s'aime pas, qui ne sont pas en accord avec eux-même, qui se sentent mal avec eux-même simplement. Je leurs ai adressé des ondes positives leurs disant que ce sont des merveilleux, des rayons de soleil et il ne faut pas qu'ils oublient de s'aimer même si c'est dur.
Un corps nous n'en avons qu'un. On a pas décidé d'avoir celui-là forcément mais nous pouvons l'apprendre à l'aimer malgré les rudes épreuves de la vie. Cela vous tente l'aventure? Je vous rassure c'est gratuit et bénéfique.
- By Yma.
Mon corps. Je prends le temps, de le regarder, de me regarder enfin plutôt de me redécouvrir. Par moment, quand je le vois, je n'arrive plus à le reconnaître. Ma vision de lui, mon " image de soi" a été impacté par les attentes trop exigeantes que je me fixai, par un idéal. Par une version de mon corps, de moi, qui était ma foi utopique. Je me suis brûlée les ailes de mon estime en essayant de ressembler à quelqu'un et au final à me perdre. Je voulais être exceptionnelle avec un mélange de comme les autres.
Autrui, je pourrais mettre la forme sur lui, qui m'a fait changé sur l'image que j'avais de moi. Lui qui m'a assommé de critiques que cela soit réel ou derrière un vulgaire écran. Lui qui m'a donné le sentiment que je n'étais pas "assez bien", que " je ne valais rien". Lui qui inconscient sans qu'il ne prenne réellement conscience de ses actes, m' a fait pleurer, me haïr, me faire du mal à mon corps, le punissant de me faire apparaître comme un défaut. Lui qui m'a donné ce sentiment de compétition, me poussant à faire des choses folle. Autrui qui m'a détruite par toutes ces actions mais il n'a pas été que méprisable. Par autrui, j'ai pu afficher cette sculpture de chair sur des écrans. Il m'a permit d'avoir un peu plus confiance en moi, à mesure que les likes s'accumuler.
Mon corps devenait donc un outil de communication, de réaction et propice aussi aux jugements. Par le biais d'autrui, j'avais l'impression que mon corps ne m'appartenait plus.
Autrui est-il vraiment le seul responsable de la construction et de l'évolution de l'image que j'ai de moi ? C'était la réflexion qui commencer à se dresser devant moi, face à moi-même. Cette confrontation me révéla que j'étais toute aussi fautive qu'autrui. Je l'ai laissé me descendre dans les abysses de l'inconfort de l'estime de soi. Je l'ai autorisé par ma passivité de m'inculquer ces ressentiments. Je n'ai pas été assez forte pour croire en moi. Pour ne pas comprendre que c'était bien d'être soi, d'avoir sa singularité et de s'aimer. Pour se rendre compte que l'image que nous avons de nous-même n'est pas parfaite mais ce n'est pas grave au contraire.
Que nous sommes tous et toutes des petites imperfections et c'est cela qui nous rend beau.
Nos défauts apparents sur notre corps sont nos belles qualités.
Cette révélation se faisant à moi, je changeai l'image que j'avais de ce moment. Ce n'était plus une confrontation avec moi m-même mais une réconciliation. Je regardais mon corps d'un œil nouveau. Je lui demandai pardon et je lui ai dis que je l'aimais. Je laissais couler quelques larmes de sentiments de joie. C'est beau de se dire " Je t'aime". A ce moment, j'ai eu une pensée pour les autres, qui doute d'eux, qui ne s'aime pas, qui ne sont pas en accord avec eux-même, qui se sentent mal avec eux-même simplement. Je leurs ai adressé des ondes positives leurs disant que ce sont des merveilleux, des rayons de soleil et il ne faut pas qu'ils oublient de s'aimer même si c'est dur.
Un corps nous n'en avons qu'un. On a pas décidé d'avoir celui-là forcément mais nous pouvons l'apprendre à l'aimer malgré les rudes épreuves de la vie. Cela vous tente l'aventure? Je vous rassure c'est gratuit et bénéfique.
- By Yma.
Super beau texte positif qui fait réfléchir, merci �� !
RépondreSupprimerC'est avec plaisir et merci à vous de votre bienveillance. J'espère que vous vous portez bien. :)
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