Mon oreiller a le goût de la mer
Imbibé de mon cœur qui a coulé,
Inondé de cette cage qui se serre,
Je me sens vidée.
Pendant des mois,
Mon cœur était au centre d’une tempête.
Maintenant il crie "Aidez-moi"
Car il s’est senti
bête.
A trop d’illusion
Il est en manque de perfusion
Il avait un pied dans les étoiles
Mais elles ont déménagé, changé de toile.
Le ciel de sa maison
a commencé à se noircir
L’espoir et le cœur à se moisir
A trop y croire,
On ne récolte que le désespoir.
Il a compris à un moment que ce n’était que des paroles.
Que dans les discussions il y avait un problème de parabole.
Les messages d’amour étaient brouillés par des cris.
Plus d’illusion, le sentiment de trop.
C'était fini.
Je ne pouvais plus continuer.
Plus j’y croyais,
Plus je refusais
L'inévitable,
Plus je me faisais mal.
Plus je rapprochais la balle,
De mon cœur.
Cela me dévorait,
Je me rattachais à cette idée :
« Les choses vont changer »
Mais je savais que j’allais droit vers le précipice
Et qu’aimer ressembler presque à un supplice.
Au bout du compte aimer,
C’est donner un peu de soi
Car c’est un toi et moi.
Quand cela n’est plus d’actualité,
Le plus dur c’est de se retrouver.
Se sentir vivre, revivre
Pour un soi.
Et plus pour un nous.
Pour un je et plus pour un tu.
- By Yma.
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