Accéder au contenu principal

L'Amour en Noir et Blanc, Tome 1 , chapitre 4.

Chapitre 4 : Opération blanc sur noir. 


Dans notre enfance,  ma sœur et moi, nous étions très  dynamique et remplies d'imaginations. Nous aimions beaucoup tout ce qui s’apprêtait aux déguisements. Les fêtes ou du moins les journées dédiées à elles, étaient notre récréation géante. 
Un petit sourire se fit ressentir sans que je veuille, en raison de ce petit voyage dans le passé. Cette petite traversée de nostalgie me donna une superbe idée. 

Je me levai de mon lit calmement et me précipita en bas pour rejoindre le reste de la famille. C'était le week-end et chez nous cela connotait à des moments de familles.On profitait de ces occasions où tout le monde pouvait être ensemble, sans trop de préoccupations en tête. Maman nous préparait quelque chose de délicieux en guise de repas et on se posait dans le jardin. On s'évadait l'esprit en n'utilisant le moins notre téléphone portable. Une sorte de petite reconnexion  avec la réalité, pour éviter d'être trop dépendante de ces technologies qui nous échappe malheureusement. Le repas fini, ma sœur et moi, nous aidâmes notre mère à ranger un peu la maison et nous discutâmes avec notre père avant de le battre à ce qu'on adorait dans la famille : les jeux de sociétés. Nous y jouâmes pendant plusieurs heures, sans pour autant les voir défilées. Quand le moment s'écourta, nous nous éclipsâmes ma sœur et moi, dans sa chambre. 

Nous nous  installâmes par la suite sur son lit  et nous discutâmes de tout et de rien. Au bout d'un moment, je  changea le sujet de notre conversation : 

- Jane je peux te demander un service? 
- Hum, laisse-moi réfléchir, me dit-elle pour me faire languir. 
- Allez, je t'en prie, lui demandais-je avec le regard le plus attendrissant que j'avais en stock. 
- Cela dépend de quoi il s'agit, ce que je devrais faire et cela concerne qui ...
- Je pense que tu es assez intelligente pour savoir de qu'il s'agit, lui dis-je en levant les yeux au ciel. 
- Ah oui, je suis bête, le fameux et grand  tombeur qui est atterri comme par hasard dans notre école, quelques jours après votre rencontre. Le miracle à l'état pur pour ton petit cœur de niaise. En d'autres termes que  ce grand discours, Aaron Stones, alias A, termina t-elle en faisant allusion à la série américaine que nous regardions, Gossip Girl. 
-  Bien tu as l'identité dans le viseur; lui rétorquai-je en rigolant. 
- Certes, mais cela ne m'avance pas à grand chose si je ne sais pas ce que je dois  faire. 
- Justement, j'y vais. Par moment, j'oublis que tu n'as aucune impatience, grr. Soit, ta mission si tu le veux bien, est d'enquêter sur cette fameuse personne. 
- Hum, la tâche semble à ma portée, mais quelque chose m'échappe: pourquoi ce n'est pas toi qui le fais? 
- Jane, je dois déjà passer du temps avec lui en cours de musique. Il faudrait respecter un certains nombres d'heures pour ne pas que je tombe trop en amour non plus d'un coup. Nous rigolâmes pendant quelques instants et quand cette parenthèse s'acheva je continuai. De plus, tu me connais mieux que personne, je ne suis pas la personne la plus discrète qui existe au monde. Tu te souviens quand je devais espionner ce garçon pour toi? Lui interrogeai-je des yeux et elle acquiesça d'un hochement de la tête. Je te rappelle qu'il m'a repéré limite avec ma respiration. Nous partîmes de plus belle dans un élan de rire en nous remémorant cette scène de collège. 
- Il n'y a que cela? 
-  Ben figure toi que je n'aimerai pas gâcher le début d'une relation entre lui et moi. Je m'en fiche que cela soit de l'ordre de l'amour ou de l'amitié mais tant que cela ne se termine pas. En plus, je suis sûre qu'il doit me prendre déjà pour une folle. Alors image s'il apprend que la fille qui lui dit " Chéri", l'espionne, cela serait le comble. Je lui tendrai un carton de mariage la prochaine fois sinon. 
- Amy ma chère, je ne vais pas te rassurer mais tu es folle. 

Je lui lançai un oreiller en guise de réponse puis en prenant du sérieux je lui demandai si elle accepter ce que j'attendais d'elle  et elle me répondit que "oui mais certainement pas dans cette tenue". 

Elle se leva de son lit et se dirigea vers sa penderie. Elle prit plusieurs vêtements  sous la main, les essaya et les enleva aussitôt. Elle ne semblait pas satisfaite de ses essayages et cela se voyait au bazar que devenait sa penderie qui était immense. Au bout de plusieurs minutes, elle revint vers moi avec quelque chose qui semblait lui plaire et qui allait très bien avec la mission que je lui avait attribué: un pantalon cargo vert kaki très confortable en apparence et qui permettait de ranger plusieurs éléments dans ses multiples poches. Elle avait en plus de cela, un pull roulé noir qui lui allait comme un gant et des converses noir afin d'aller avec son ensemble et d'assurer un confort. Oui, Jane ressemblait énormément à Kim Possible après tout c'était un très bon model. Sa tenue prête, elle préparait un sac avec toute sa panoplie comme des lunettes, des carnets, des chewing-gums et je ne sais quoi d'autre. Avant qu'elle ne parte, je lui rappelai l'essentiel de la mission et lui demandai d'être prudente. Elle me rassura et s'en alla par la fenêtre. 

Cela faisait déjà une heure que Jane était partie. Je mentirai si je disais que je n'étais pas inquiète. Je tentai de me calmer en écoutant mon répertoire de chansons qui était garnit de diversité et en lisant quelque chose. Je m'aventurai même à une tentative de faire des devoirs mais rien ne m'emballai Rien ne faisait, l'angoisse qu'il soit arriver quelque chose à ma jumelle me tourmentait toujours l'esprit. Tellement que cela me préoccupait, je m'assoupis dans mon lit. Quelques temps après, un bruit me fit sortir de ma torpeur. Elle était de retour. Je me relevai doucement de ma position et attendit qu'elle se mette face à moi pour que nous puissions parler de " L' Opération noir sur blanc". Ce nom, nous l'avions décidé du fait qu'Aaron, alias A, jouait du piano et donc cela tombait sous le sens. Je mis un peu de temps à retrouver mon état opérationnel à une discussion mais quand cela était fait, je lui demandai: 
- Alors, comment était la mission,  agent Jane? 
-  Eh bien figure toi, qu'elle n'a pas bien commencer. Je ne savais pas où il habitait. J'ai commencé à paniquer et me dire que je ne parviendrai pas au bout de cette mission. Alors je me suis posée un peu et j'ai réfléchi aux bonnes questions. J'ai alors regarder sur différents réseaux sociaux pour trouver la trace de notre individu et j'ai  regardé dans ses ami( e)s. J'ai pu voir qu'il y avait une fête qui se déroulait chez l'un d'entre eux. Je me suis donc précipité vers les lieux. Dans une grande discrétion, j'ai échangé mes vêtements pour être plus présentable aux circonstances que pouvait présentait ce genre d'imprévu. De plus, j'avais une autre mission: draguer un de ses amis pour avoir l'information tout en faisant attention à ce que notre cible ne me repère pas et ne me confonde avec toi. Cela aurait été le comble tu t'en doutes. 
- En effet, j'aurais été dans  une de ces situations, rolala, mais soit la suite? 
- J'ai donc fais user de mes charmes discrètement sur un pote et j'ai eu les informations que je voulais. Immédiatement, j'ai repris le cours de la mission. Deux minutes après à peine j'étais en tenue  de camouflage. Je me dirigeai vers sa maison. En premier abord, elle était banale mais sympa. Elle était grande avec un jardin et une piscine. Une vie de famille qui ne semble pas louche à première vue. La maison avait un étage et un beau toit, me dit-elle en me riant au nez. Elle reprit peu de temps du sérieux et continua. Je supposais que sa chambre était celle à l'étage. Je me mis à distance et d'une bonne hauteur, telle une vraie espionne, afin de mieux voir avec mes jumelles sans me faire repérer. Située en planque, je pus constater que je ne m'étais pas trompée de cible et j'ai commencé à noter, finit-elle en me tendant son relevé de notes. 
Je pris donc connaissances de ses investigations qui m'indiquaient qu'il avait une grande chambre assez sobre et bien rangé, dans les tons de noir et blanc . Il avait une bibliothèque garnie de diversité en tout genre. Il avait aussi quelques instruments de musculations. Notre cible avait aussi un grand lit et je vis le commentaire de ma sœur qui disait : " cela ne m'étonne pas, tombeur comme il est, il doit en faire bon usage". Je souris en voyant ce commentaire et poursuivit: il avait un majestueux piano. Comme avait dit ma sœur, c'était des banalités. Soudain, elle brisa le silence. 
- Tu n'es pas censé te rendre chez lui bientôt? 
- En effet, il m'a donné rendez-vous demain pour que nous puissions travailler sur notre composition. Nous avons énormément de travail à faire avec le cours de musique, tu vois? 
- Eh ben, tu en sautes des étapes avec lui, sœurette. Cela change de comment s'appelle-t-il encore? 
- Jonathan, merde Jane tu le fais exprès ma parole! Tu sais bien que c'est encore dur pour moi de dire son prénom, de parler de lui, de penser à lui simplement. Tu sais qu'il n'a pas véritablement quitté mon cœur, il y réside sous la vulgaire couche de papier peint que j'ai trouvé pour combler son manque. Merde tu sais qu'il me manque toujours! Tu es pitoyable. Lui lançais-je à la figure remplie de rage à son égard avant de me précipiter vers ma chambre. 

Cela faisait du bien de se retrouver dans ma chambre. Je me positionnai par terre, assise face à mon mur gris souris. Cette couleur n'était pas forcément ma préféré mais elle avait le don de m'apaiser. Je le contemplais pendant de longues minutes puis fis une petite méditation. Je pensais que ça allait m'aider mais rien n'y faisait. En moi, c'était le déluge des sentiments. Le calme avait été de courte durée. Je me levai et commençai par faire les cent pas. En vain, alors je me dirigeai vers mon lit afin de me calmer, me disant que dormir serait la solution. Je m'y attelai directement mais la mission: calmer Amy, semblait être mise en péril avec les agissements de ma sœur à la porte. 

Avant de tenter cette solution, je regardais le cadre photo au dessus de mon lit, c'était celui de Jane. Le bruit cessa enfin et par la même occasion l'échec de la mission avec le lit. Dormir était la bonne idée mais l'endroit ne me convenait pas. Je laissais donc la porte ouverte et pris de quoi coucher pour me rendre sur le toit. 
Armée avec mon oreiller, je contemplais les étoiles. J'aimais ce que le ciel nous offrait à ces heures de la journée, c'était si apaisant. Absorbée, je n'entendis pas ma sœur qui était venue me rejoindre. Il y eu un silence pesant puis je pris la parole: 

- Excuse moi pour tout à l'heure, commençais-je. Je me suis emportée directe et je n'  aurais pas dû mais comprend le, c'est un sujet délicat. 
-Ne t'en fais pas, j'accepte tes excuses et c'est surtout moi qui devrait t'en faire, ce n'était pas sympa de ma part vraiment. 
- Franchement, j'ai  de la chance d'avoir une soeur comme toi. Tu es spéciale à ta manière mais c'est bien. Certes, il y a eu des moments de disputes, de cris et de pleurs mais je retiens surtout nos moments de joies sans fin qui ne rivalisent pas avec nos disputes, je te le promets. 
- Tu te souviens du film: Nos étoiles contraire? Je fis oui de la tête et elle continua. Quand Hazel et Augustus se disent " Okay? " et " Okay.".J'hochai positivement la tête pour qu'elle puisse continuer. Je te propose de remplacer cela par un "Never?" "Never."
- Et cela signifierai quoi dans notre cas?  
- Qu'aucun garçon ne pourra nous séparer, so Never? 
-Never. 
Nous criâmes cette nouvelle hymne de soeur à plein poumons dans le silence de la nuit. Puis, pour immortaliser ce moment magique, nous prîmes une photo du ciel que nous étions en train d'observer, avec notre polaroid et quand celle-ci fit sortit nous inscrivîmes au marqueur " Never."

A cet instant, j'ai eu une réflexion: Si tellement on pouvait se créer une vie comme on prenait une photo, en un clic...

- By Yma. 


 
 








Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le droit de vivre.

" Sèche tes larmes, je ne suis qu'une graine qui n'a pas pris racine" Cordon, Bigflo et Oli.  Photo by pandannalmagen sur Pixabay. Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien depuis le temps. Personnellement, je suis en vacances et je profite pour me concentrer sur moi même et passer du bon en temps en famille. En tout cas j’espère que tout se passe bien de votre côté. Je voulais vous remercier de continuer de me lire et cela malgré mon irrégularité. Cela fait vraiment plaisir. Bonne lecture à vous et que du love ! Aujourd’hui, je voulais parler avec vous d’un sujet qui est d’assez d’actualité et surtout très important : l’avortement. Pourquoi ce sujet ? Premièrement, cela est un sujet sociétal qui est important et qui mérite qu’on en parle. Cela se connote au mouvement du féminisme notamment. Hormis cela, cela concerne la vie et le corps. Deuxièmement, tout simplement par rapport à ce qui s’est passé aux États Unis il y a peu. Les femmes de certains états ne

Fiction : Les Retrouvailles

" Une  alchimie qui ne se perd pas " Image by  Foundry Co  from  Pixabay   Il y avait  la chaleur qui commençait à monter dans la pièce comme dans un four. Nos corps nous appelaient même si nos coeurs et nos âmes criaient le contraire. C'était intense dans l'air. Des décharges électriques à n'en plus finir. Alors je me mis un peu plus devant toi . Légèrement. De manière un peu provocante, peut être,  même moi je l'ignorais... Nos corps se touchaient légèrement mais le feu étaient déjà consumé dès le premier regard et cela nous l'avions compris bien que plus tard. J'étais à une distance suffisante, pour ne pas provoquer de trop, mais je sentais la chaleur qui émanait de ton corps fumant de plaisir et de désir. Cela se sentait et se vivant dans l'air. Je le lançai un regard qui voulait transmettre mes émotions et cela opéra. Il me déshabilla du regard puis par tes délicates mains qui se voulaient timide pour ne pas froisser la fleur que j'étai

Sang Famille

  « Ohana signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. », Lilo et Stich.   Image by vetta85 sur Pixabay  Bonjour tout le monde, j’espère que vous allez bien, moi ça va mais on n’est pas là pour parler de ça. Je voudrais aborder avec vous le thème de la famille. Mais attention, je ne suis pas une experte et je ne vais pas le prétendre. Je vais le traiter ici avec des mots simples. Bon maintenant que c’est prévenu, passons aux choses sérieuses.   La famille, c’est un terme simple mais compliqué. Dans un premier temps, je vais aborder la famille au sens stricte. La famille c’est les personnes du même sang, donc le père, la mère, le frère et la sœur. Enfin on appelle ça une «  famille nucléaire ». C’est le petit noyau. Après, il y a les autres membre, donc tout ce qui est oncle, tante, cousin, cousine, tatie, tonton, pépé, mamie et autres. Dans d’autres cas, il y a les belles-mères et les demi-sœurs ( idem pour le sexe masculin). Ce sont des pe