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Fiction : Les Retrouvailles


" Une  alchimie qui ne se perd pas "


Image by Foundry Co from Pixabay 


Il y avait  la chaleur qui commençait à monter dans la pièce comme dans un four. Nos corps nous appelaient même si nos coeurs et nos âmes criaient le contraire. C'était intense dans l'air. Des décharges électriques à n'en plus finir. Alors je me mis un peu plus devant toi . Légèrement. De manière un peu provocante, peut être,  même moi je l'ignorais...
Nos corps se touchaient légèrement mais le feu étaient déjà consumé dès le premier regard et cela nous l'avions compris bien que plus tard.
J'étais à une distance suffisante, pour ne pas provoquer de trop, mais je sentais la chaleur qui émanait de ton corps fumant de plaisir et de désir. Cela se sentait et se vivant dans l'air.
Je le lançai un regard qui voulait transmettre mes émotions et cela opéra. Il me déshabilla du regard puis par tes délicates mains qui se voulaient timide pour ne pas froisser la fleur que j'étais, dans son jardin secret.


Il me ôta  mon chemisier blanc qui refermait un petit débardeur, afin de préserver la transparence de celui-ci. Il le  fit descendre légèrement sur mes épaules et j'émis un petit de soupir de soulagement. Il  prit les bretelles de mon dessous de chemise et joua un peu, histoire de tâtonner la situation et d'alimenter l'essence qu'il y avait dans nos machines.  Je le  soutenais du regard, le suppliant de terminer ce petit jeu et qu'on commence les choses sérieuses mais me voir me tortiller le donner encore plus envie de me désirer. Je m'aperçus dans son  regard  et je compris ce qu'il voyait . Je me trouvais belle dans ce reflet pendant un court instant. Désirante même. Mes complexes les plus multiples s'envolaient pour laisser place à une femme qui renaissait des cendres d'un passé douloureux.  Je me sentais bien dans ce regard que je voulais rester dedans le temps d'un instant, d'une journée, d'une nuit, d'une vie.


Je changeai la donne de la situation pour te faire comprendre que je ne voulais plus que tu prennes le dessus. Je le projetai contre le mur, qui était derrière nous, et l'embrassa dans le cou. Sa zone sensible. Je descendis légèrement plus bas et accompagna la pression de mes lèvres des gestes de mes mains, avec le bout de mes doigts. Ton corps frissonna à son contact. Se contracta de plaisir légèrement. Je sentis en moi un sentiment de puissance et de plaisir à la fois. J'avais le feu aux joues e dans le corps. Il ne tenait plus en place.
Je me détacha subitement . Cela le surpris. C'était l'effet désirait . La pause avant la tempête. Je repris mes esprits, le regard d'un air un peu sérieux et provocateur et lui demanda un " ça va ? " avec une pointe de sensualité. C'était une pointe de fond. Je voulais savoir comment il allait . Comment c'était entre nous.


Il me sourit. De manière légère et timide. Un peu réservé. Je n'arrivais pas à comprendre et interpréter ce message physique qu'il me communiquer. Je lui rendis son sourire. Un peu timide mais sincère. Je lui pris la main et l'embrassa avec un peu de passion. L'échange suave de nos lèvres se transforma au fur et à mesure en braise.
Elles ne se détachaient plus. Il passa ses mains par la même occasion sur l'ensemble de mon corps. Il le parcoura . Il reprit vit sous leurs  présences. Il vibra à ses caresses et respira au rythme des envies. Mon être criait d'arrêter et que c'était mal mais mon corps laissait paraître le contraire. Il était habitait par le désir et rien ne pouvait l'arrêter.
J'enlevai sa chemise des bouts de doigts et le parcoura du regard. Il était nu mais habillé de désir . Il expira un peu. Cela rendait la situation encore plus haute qu'elle ne l'était.  Mes doigts s'en allèrent de plus en plus bas et je le débarrassa de son vêtement.  Je le saisis timidement puis pris de l'assurance. Je m'en allai plus rapidement et je l'entendais me répondre par des petits gémissements très expressif. Cela alimentait mon envie et nous nous exprimons en chœur.

Il m'emmena en prenant ma main de manière délicate vers le canapé qui était posé dans le salon. Il y avait des petits coussins et des lampadaires qui faisait une atmosphère légèrement tamisée. Il se hissa sur la surface douillette et entraîna mon corps en guise d'invitation. Je me plaça au dessus et pris appui sur son corps. Je m'ancra dans son creux et commença  à entrer en lui. Je m'y imissai doucement puis accéléra la cadence au fur et à mesure de ses réponses sonores.
Il me retourna sans me prévenir et se metta sur moi. Il ne se détacha pas de l'intérieur de mon corps pendant le changement de position . Il s'insèra en moi progressivement et me demanda régulièrement si quelque chose n'allait pas. Je me laissai aller aux envies de mon corps et m'aventura dans un songe trempé dans l'intrépide et sauvage mouvance de jouissance. Le temps s'étira et mon plaisir grandit de plus en plus. Mon corps frissonnait, vibrait, émettait plusieurs sonorités à la fois. Il était en ébullition. Il se consuma de plaisir intense dans un dernier soupir de gémissement, telle la lave bouillante  d'un volcan.

Il éloigna son corps du mien et se posa à côté de moi. Le temps était long et le silence régnait . On n'osait pas se regardait. Puis le bruit revient comme en appuyant sur un interrupteur.
- Je ne pensais pas que ça aurait été comme ça, me disait. - il avec un peu de retenue.
- Je te rappelle qu'on s'aimait pendant longtemps,  Louis, la flamme était encore là et je pense que je n'étais pas la seule à le ressentir ...
- Certes, tu as raison, Rosie, mais ça ne veut pas dire pour autant que notre relation peut reprendre de plus belle. Il y a des choses qui ne peuvent pas être réparé...
-  Mais, et ce qui vient de se passer ?
- C'était du corps et non de l'esprit. Ce n'était qu'un moment d'égarement et de fusion de pulsion . Rien de romantique. Il faut te faire une raison Rosie ...
- Je refuse ...
- Les gens arrivent dans nos vies et repartent pour des raisons précises. Le plus dur, c'est de s'y faire.
- Mais je t'aimais enfin je t'aime ....
- Je le sais bien mais il est préférable de laisser des choses où elles sont...
- D'accord, alors je te rends ton pull ?
- oui enfin tu peux le garder en souvenir de moi si tu veux ...
- Mais ça me fera du mal , avec la nostalgie qui frappe comme le tir d'une balle d'un revolver en plein cœur .
-  Tu décides du poids du passé sur le présent. Tu peux te rappeler des bons moments. Ça fera un peu une veilleuse dans les souvenirs néfastes du passé. Le bon contraste.
-  Tu as raison , Louis, ça fait toujours du bien de parler avec toi.  Les corps en discussion c'est bien mais l'esprit aussi, lui dis- je avec un sourire.
- Merci pour tout , me répondit- il.
- Merci d'avoir été là, lui rétorquai- je avec un sourire aux coins des lèvres.

 

BY YMA. 



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